Switched at Birth // Saison 3. Episode 2. Your Body is a Battleground.
Ce que je trouve d’assez plaisant dans ce nouvel épisode de Switched at Birth c’est la manière dont la série tente de se renouveler en donnant l’occasion à ses personnages de
faire d’autres choses. Ce n’est pas nouveau mais c’est bien fait cette année alors on ne va pas bouder notre plaisir. J’aime bien le fait que Bay tente de nouvelles choses et notamment qu’elle se
mette au sport. Cela change de ses délires artistiques et de son dessin. C’est une bonne chose car Bay a besoin de changer d’air tout simplement. Sa relation avec Tank est toujours aussi
plaisante elle aussi bien que je ne sois pas un grand fan de l’acteur et que pour le moment leurs niaiseries de classe d’art manque d’envergure. Je pense qu’il faut aussi laisser le temps à
Switched at Birth de s’adapter à sa nouvelle situation. En se concentrant légèrement plus sur la vie du lycée et de Bay et Daphné dans ce lycée, on se rend compte à quel point
c’est ce qui manquait. La série a trop voulu faire de ces deux jeunes filles des adultes rapidement alors que ce n’est pas du tout ce que je recherchais personnellement. Maintenant que Switched
at Birth tente de nouvelles choses avec elles, je pense sincèrement qu’il y a de quoi faire.
Le twist autour du hockey était une bonne idée également permettant encore une fois de montrer à Bay qu’elle doit apprendre de ses erreurs. J’ai été légèrement déçu par l’histoire autour
d’Emmett. Ce moment où il découvre sur la vidéo qu’il a filmé quelqu’un qui crève des pneus. Il découvre à la fin de l’épisode qu’il s’agit de Natalie. Encore une histoire qui ne mène à rien et
qui en plus de ça sert de cliffangher. Certes, personne ne s’attend à ce que cela soit elle mais peu importe, on s’ennui un peu. J’aime bien Emmett, et j’aimais bien sa relation avec Bay encore
l’an dernier. Je trouve dommage que Switched at Birth ne cherche pas à se renouveler de ce point de vue là. De son côté, Regina va rencontrer quelqu’un sur son chemin alors
qu’elle commence à travailler à son compte (gratuitement… la pauvre). Wes, de son prénom, est un personnage qui promet d’apporter un peu de fraicheur autour d’un personnage qui commençait
sérieusement à ronronner. Son histoire avec son Angelo commençait à sérieusement me taper sur le système l’an dernier. Du coup, de voir Regina tenter d’aller de l’avant, je suis plutôt content du
résultat.
Note : 5/10. En bref, toujours sympathique cette petite série.