Charte de Bruxelles

Publié le 29 janvier 2014 par Laeo France
La dégradation croissante de la biodiversité mondiale et l'exploitation excessive des ressources naturelles appellent aujourd'hui plus que jamais à la mise en place de mesures effectives à l'échelle internationale.
Rassemblé autour du constat commun de préjudice écologique et de l'urgence à agir, un consortium d'organisations environnementales - parmi lesquelles l'Association des Anciens Ministres de l'Environnement et Dirigeants Internationaux pour l'Environnement (AME-DIE), End Ecocide in Europe, le Tribunal International de conscience des crimes relatifs à la Nature soutenu par Edgar Morin, le SEJF, l’Académie Internationale des Sciences Environnementales, la SERPAJ, le Réseau des Procureurs Européens pour l’Environnement, SELVAS, la Fondation Basso, Globe EU - se mobilisent activement depuis plusieurs mois en vue de l'élaboration d'un document commun, la Charte de Bruxelles.
Dissociant trois étapes de réforme, la Charte de Bruxelles propose une approche progressive en matière de sanctions à l'encontre des responsables d'atteintes à l'Environnement:
- L'idée d'un Tribunal Moral des responsables de crimes et délits environnementaux, déjà concrétisée aujourd'hui par des initiatives telles que le Tribunal international de conscience des crimes relatifs à la Nature;
- La création d’un Tribunal Pénal Européen de l’Environnement et de la santé, comme instance consacrant la traduction juridique effective des atteintes à l'environnement;
- La création d'une Cour Pénale Internationale de l‘Environnement et de la santé avec la reconnaissance effective de la catastrophe environnementale comme crime contre l'Humanité, étape ultime de la reconnaissance d’une responsabilité stricte concernant les dommages à l'encontre de nos écosystèmes des générations futures.
Cette progressivité témoigne du souci de respecter et représenter les sensibilités et aspirations diverses de chacune des associations initiatrices et de rassembler le maximum de signataires autour d'un document commun.
LAEO est engagée depuis plus de 10 ans dans la protection de l'environnement en zones de conflits. En 2003, son fondateur, Lawrence Anthony, avait demandé àwww.laeo.fr l'ONU d'adopter une résolution afin de criminaliser la destruction des écosystèmes, de protéger les installations utilisées pour la préservation et le traitement des animaux sauvages, de protéger la faune, la flore et les réserves marines lors de conflits armés et, d'une façon générale, d'obtenir la reconnaissance que certains dommages environnementaux durant un conflit armé soient considérés comme crimes de guerre.
C'est donc tout naturellement que LAEO a souhaité faire partie des premiers signataires de la Charte de Bruxelles, signée au Parlement européen le 30 janvier 2014.
Cette Charte est soutenue également par Green Cross, Globe EU, Bloom, Intelligence Verte, Les Incroyables comestibles, Planète Amazone, Nature Rights, ICRA, le Forum pour d'autres indicateurs de richesse, Les engraineurs, le CIIDHUM mais aussi par Marie-Monique Robin, Dominique Méda et Jean Gadrey.
Dès aujourd'hui, tout citoyen du monde peut signer cet appel en ligne sur www.endecocide.eu
Contact presse : valerie@endecocide.euou via www.laeo.fr