Menaces sur le CEA (suite 2)?????

Publié le 29 janvier 2014 par 000111aaa

Je me permets encore quelquescommentairesen rapport les doléances des professeurs et chercheurs se plaignant de la réduction des budgets du CEA.

Bien que l’on puisse m’ objecter que la consommation électrique nationale soit « stable » je ne vois pas l’évolution du marché de l’énergie électrique dictée   par un « Sortir du nucléaire ! » enFrance aussi radicalement que le gouvernement actuell’avait déclaré

La consommation française d'électricité a augmenté de 1,1% en 2013, en raison de températures un peu plus froides que l'année précédente, mais l'utilisation de courant par les particuliers a ralenti, selon le bilan annuel publié par RTE. Je vous encourage à lire l’article de Sylvestre Huet   sur le rapport annuel deRTE/ GOOGLE> « http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/01/bilan-%C3%A9lectrique-2013-pluie-et-avertissements.html »

Pour l’hiver de cette année, deux éléments s’ajoutent au tableau :- L’automne et l’hiver ont été jusqu’ici plutôt doux et pluvieux ,

   -Dans un contexte économique toujours morose, la consommation électrique a reculé de 2,5% chez les industriels l'an dernier, mais de façon moins marquée qu'en 2012. Je ne la vois pas croitre cet hiver ….

J’entends quelques écologistes se réjouirdes développements ici et là des énergies renouvelables : Leur production (hors hydraulique) s'est également en effet inscrite en hausse, de 8,1% à 25 TWh,….. La part des énergies renouvelables (hydraulique inclus) a représenté 20,7% de la consommation française, c’est a dire son plus haut niveau en six ans. Il en est résulté parfois une abondance d'électricité d'origine renouvelable, dont le tarif est garanti, et la production peu flexible, (tarifs d’offres deKWh négatifs en juin !)…..J’aimerais plutôt être sûr que ce développement se dirige vers destechnologies et des firmes françaiseset je serais heureux d’apprendre la confirmation qu’à l’export par exemplenous ayons vendu beaucoup d’éoliennes performantes au Moyen orient ou ailleurs ….

Sur le plan économique les choses ne me paraissent pas simples puisque la France est restée le plus grand exportateur de courant de l'Europe de l'Ouest, le solde des échanges avec les pays voisins s'établissant à 47,2 TWh (+6,8%). Toutefois le pays a été importateur net (de 9,8 TWh) depuis l'Allemagne, du fait de l'essor des énergies renouvelables et d'une production d'électricité bon marché à base de charbon outre-Rhin comme l’ont souligné JEAN MARCJANCOVICI ET RTE

Je cite les termes de SYLVESTRE HUETQUI ME RASSURENT SUR MES PREVISIONS A LONG TERME DEPrinceton L copier-coller) » Sur le fond, la question posée est : qui doit payer le coût de l'intermittence, compte tenu de l'impossibilité de stocker l'électricité au niveau des flux de production (à l'exception des stations de pompage (STEP) soit moins de 4 GW en France) ? Pour l'instant, ce coût inhérent à la production éolienne et solaire, est externalisé, ce qui fausse d'ailleurs fortement les comparaisons de prix entre les différents moyens de production. Si l'on souhaite augmenter fortement la part de ces deux sources d'électricité, il faudra bien régler ce problème qui va croître avec la puissance des parcs éoliens et photovoltaïques. »

Dans un tel contexte me parait il PLUS nécessairede re -budgétiser les Recherches duCEA mentionnées par les scientifiques d’hieret   tournéesplutôt vers un avenir à long termeque cellesafférentes a l’IRSNet URGENTESdont j’ai parlé hier ou encore celles que j’aimerais voir reprendre sur la génération 4 et en particulier sur lesdivers types de surgénérateurs possibles ….. ??

A suivre