Je me permets encore quelques commentaires en rapport les doléances des professeurs et chercheurs se plaignant de la réduction des budgets du CEA.
Bien que l’on puisse m’ objecter que la consommation électrique nationale soit « stable » je ne vois pas l’évolution du marché de l’énergie électrique dictée par un « Sortir du nucléaire ! » en France aussi radicalement que le gouvernement actuel l’avait déclaré
La consommation française d'électricité a augmenté de 1,1% en 2013, en raison de températures un peu plus froides que l'année précédente, mais l'utilisation de courant par les particuliers a ralenti, selon le bilan annuel publié par RTE. Je vous encourage à lire l’article de Sylvestre Huet sur le rapport annuel de RTE / GOOGLE> « http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/01/bilan-%C3%A9lectrique-2013-pluie-et-avertissements.html »
Pour l’hiver de cette année , deux éléments s’ajoutent au tableau :- L’automne et l’hiver ont été jusqu’ici plutôt doux et pluvieux ,
-Dans un contexte économique toujours morose, la consommation électrique a reculé de 2,5% chez les industriels l'an dernier, mais de façon moins marquée qu'en 2012. Je ne la vois pas croitre cet hiver ….
J’entends quelques écologistes se réjouir des développements ici et là des énergies renouvelables : Leur production (hors hydraulique) s'est également en effet inscrite en hausse, de 8,1% à 25 TWh,….. La part des énergies renouvelables (hydraulique inclus) a représenté 20,7% de la consommation française, c’est a dire son plus haut niveau en six ans. Il en est résulté parfois une abondance d'électricité d'origine renouvelable, dont le tarif est garanti, et la production peu flexible, (tarifs d’offres de KWh négatifs en juin !)…..J’aimerais plutôt être sûr que ce développement se dirige vers des technologies et des firmes françaises et je serais heureux d’apprendre la confirmation qu’à l’export par exemple nous ayons vendu beaucoup d’éoliennes performantes au Moyen orient ou ailleurs ….
Sur le plan économique les choses ne me paraissent pas simples puisque la France est restée le plus grand exportateur de courant de l'Europe de l'Ouest, le solde des échanges avec les pays voisins s'établissant à 47,2 TWh (+6,8%). Toutefois le pays a été importateur net (de 9,8 TWh) depuis l'Allemagne, du fait de l'essor des énergies renouvelables et d'une production d'électricité bon marché à base de charbon outre-Rhin comme l’ont souligné JEAN MARC JANCOVICI ET RTE
Je cite les termes de SYLVESTRE HUET QUI ME RASSURENT SUR MES PREVISIONS A LONG TERME DE Princeton L copier-coller) » Sur le fond, la question posée est : qui doit payer le coût de l'intermittence, compte tenu de l'impossibilité de stocker l'électricité au niveau des flux de production (à l'exception des stations de pompage (STEP) soit moins de 4 GW en France) ? Pour l'instant, ce coût inhérent à la production éolienne et solaire, est externalisé, ce qui fausse d'ailleurs fortement les comparaisons de prix entre les différents moyens de production. Si l'on souhaite augmenter fortement la part de ces deux sources d'électricité, il faudra bien régler ce problème qui va croître avec la puissance des parcs éoliens et photovoltaïques. »
Dans un tel contexte me parait il PLUS nécessaire de re -budgétiser les Recherches du CEA mentionnées par les scientifiques d’hier et tournées plutôt vers un avenir à long terme que celles afférentes a l’ IRSN et URGENTES dont j’ai parlé hier ou encore celles que j’aimerais voir reprendre sur la génération 4 et en particulier sur les divers types de surgénérateurs possibles ….. ??
A suivre