L’organisation a ajouté que cet amendement était attendu de longue date et que beaucoup restait à faire dans le pays et dans la région.
"Ce vote est une mesure positive, mais le Maroc doit encore mettre en place une stratégie exhaustive de protection des femmes et des filles de la violence, avec la contribution des groupes de défense des droits des femmes, qui ont été exclus du processus jusqu’à présent. Il a fallu le suicide d’une adolescente de 16 ans, Amina Filali, et presque deux ans au Parlement pour que soit supprimée cette faille législative qui permettait aux violeurs d’échapper à leur obligation de rendre des comptes. Il est temps que la législation protège les victimes d’atteintes sexuelles", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Cependant, cet amendement ajoute aussi un nouveau paragraphe basé sur d’autres articles du Code pénal qui posent problème car ils n’offrent pas la protection nécessaire aux victimes de violences sexuelles. C’est le cas notamment de l’article 486, dont la définition du viol ne reconnaît pas le fait que cet acte peut être commis de différentes manières, y compris dans des circonstances de coercition n’impliquant pas nécessairement la violence physique, par des auteurs et contre des victimes de tout genre, et au sein du mariage. Cette définition imparfaite et trop étroite permet à des violeurs de continuer à échapper à leur obligation de rendre des comptes.
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L’adoption par le Parlement marocain d’un amendement législatif qui supprime la possibilité pou...
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