Quand j’étais petite et que nous étions sages, ma grand-mère paternelle nous mettait un disque de Disney sur la platine avant de dormir. J’ai du mal à me rappeler aujourd’hui des titres de ces histoires, sauf de Peter Pan, mais j’aimais le craquement typique et l’atmosphère de ces moments passés avec ma sœur et mon frère.
J’ai reçu peu avant Noël le deuxième opus du Soldat Rose que je viens juste d’écouter, un café fumant dans une main, encore à moitié endormie et recouverte d’un plaid douillet. Un réveil en douceur qui a fini sa course lente par un énorme sourire.
Un soldat devenu bleu, en pleine crise d’identité et qui veut retrouver sa couleur. Des personnages attachants, une voix conductrice familière. Le bisou d’une petite fille sur la joue d’un vieux monsieur aigri, et qui réchauffe le cœur.
L’ennui avec ce CD, c’est qu’on a envie de le partager, et qu’il va sans doute falloir veiller, à le récupérer