Le 7 mai 2013, le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie commandait au Muséum National d’Histoire Naturelle une mission d'expertise collective scientifique sur “L’Ours brun dans les Pyrénées.
Extrait de la 5 ème partie : Stratégie de conservation d’une population viable d’ours bruns dans les Pyrénées
Scenarii de conservation d’une population viable sans translocation
i. Intervention sur les habitats et usages
Le massif des Pyrénées bénéficie déjà de nombreux dispositifs de protection concernant l’habitat :
- Parc National des Pyrénées,
- Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises,
- Réserves naturelles nationales (Vallée d’Ossau, Néouvielle, Prats de Mollo la Preste…),
- Réserves naturelles régionales (Errato Handia, Aulon, Vallée d’Eyne…),
- Sites Natura 2000 (Massif du GER et du Lurien, Massif de Sesques et de l’Ossau, Hautes vallées d’Aspe et d’Ossau…),
- etc.
L’intervention sur les habitats dans les Pyrénées est donc aujourd’hui suffisante. Il n’est pas nécessaire de renforcer ces protections.
ii. Non-intervention
D’une façon générale, la non-intervention devrait conduire à la perte du noyau occidental et à l’augmentation du taux de consanguinité dans le noyau central. Sans modélisation supplémentaire, il est difficile d’évaluer le risque de la perte du noyau occidental sur le noyau central, même s’il existe en théorie.
Le risque d’extinction du noyau central reste faible à court terme, mais il augmente à plus long terme.
Par conséquent la non-intervention maximise les risques encourus pour le maintien de l’espèce dans les Pyrénées puisqu’elle cumule à la fois les risques démographique et génétique pour les deux noyaux de la population.
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