Soft Machine #1:
Daevid Allen: chant, guitare, basse
Mike Ratledge: claviers
Kevin Ayers: chant, basse, guitare
Robert Wyatt: chant, batterie
Soft Machine se fonde en août 1966 avec deux membres de Wilde Flowers (Ayers et Wyatt) et deux membres du Daevid Allen Trio (Allen et Ratledge).
Le groupe se fait remarquer pour ses compositions psychédéliques (Ayers et Allen) et ses longues improvisations jazzy (Ratledge), ainsi que par son niveau technique (le batteur Robert Wyatt surtout).
Soft Machine fait les beaux jours des clubs Londoniens, avec un public demandant des shows de plus en plus déjantés et font la connaissance des gusses de Pink Floyd, autre groupe phare de l'underground Londonien.
En février 1967, le quatuor publie son unique single avec cette formation: "Love Makes Sweet Music" produit par Chas Chandler (A) et Kim Fowley (B).
A) Love makes sweet music (Kevin Ayers)
B) Feelin' reelin' squealin' (Kevin Ayers)
Un single rare, qui sera repris sur quelques (rares) compilations du groupe et qui montre un Soft Machine dans veine pop psyché typique de cette période.
Soft Machine donne de nombreux concerts sur le continent Européen et élargit son public, surtout en France, Benelux et Allemagne.
Courant 67, après quelques concerts en France, l'Australien Daevid Allen se voit refuser le droit de retourner sur le sol Britannique, son passeport n'étant pas en règle.
Allen va donc rester en France, un peu malgré lui, où il va participer à de nombreuses expériences glorieuses et moins glorieuses (Mai 68, communeauté limite sectaire dans le sud de la France), avant de fonder Gong vers 1969 avec sa compagne, l'anglaise Gilli Smyth et le saxophoniste/flutiste français Didier Malherbe.
Soft Machine va continuer en trio et part bientôt aux Etats-Unis au printemps 68...
© Pascal Schlaefli
Urba City
28 janvier 2014