Mortal Elf – de Serrah Angel Traduit Par Manelor
Postée par Darkklinne
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Univers : Le Seigneur des Anneaux (Tolkien)
Pairing : Legolas / Autre Personnage
Rating : M (quelques Lemon viendront ponctuer cette fanfiction mais vois serez prévenus pour les chapitres concernés)
Genre : Romance /Aventure
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Résumé : Deux meilleures amies, toutes les deux fans de l’univers du SDA, atterrissent en Terre du Milieu. Bien malgré elles, les deux jeunes filles se retrouvent entraînées dans l’aventure avec la communauté de l’anneau et un certain Legolas, qui ne laissera personne indifférent (traduction).
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"La vie est un éternel recommencement"
"L’imprévu n’est pas l’impossible : c’est une carte qui est toujours dans le jeu"
"Le réel et l’imaginaire forment un tout indissociable"
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Chapitre 1
J’étais couchée dans mon lit, les draps fins et légers enroulés autour de mon corps. Mes yeux devenaient de plus en plus lourds à mesure que les images à la télévision, défilaient. La chaîne diffusait la trilogie « Le seigneur des Anneaux ». Je ne sais pas ce qu’il y a avec ces films, mais chaque fois qu’ils passaient à la télévision, c’est comme si je devais les regarder. Alors que la bataille au Gouffre de Helm commençait, je tombais finalement de fatigue et accueillait l’obscurité du sommeil avec envie.
Haletant dans mon sommeil, je me rendis compte que les draps étaient tellement enroulés autour de mon corps qu’ils en devenaient une prison. Après m’être soigneusement sortie du lit, mes yeux encore bouffis de sommeil jetèrent un coup d’œil à la pièce. Je vis des ombres se refléter sur les murs de ma chambre. La lumière provenant du poste de télévision faisait se projeter dans la chambre des ombres de couleurs brillantes. Je me mis debout, dans le centre de la pièce, inconsciente du monde extérieur alors que je me trouvais dans ma protection faite de draps noirs et mes sous-vêtements, aussi noirs, de garçon manqué. Sans même jeter un autre coup d’œil en arrière, je marchais stupidement dans la chambre, une petite partie de moi se demandant où j’allais. Mais cette partie de moi n’avait plus aucune emprise sur moi désormais, je quittais simplement ma chambre.
Je marchais dans la maison, allais jusqu’à la porte d’entrée et sortis à l’extérieur, dans la rue. Une lumière provenant d’un lampadaire était braqué sur moi, mais je ne m’en rendis pas compte. Au lieu de cela, je marchais jusqu’au bout de la rue et je continuais jusqu’à atteindre le parc qui se trouvait en bordure de mon quartier. Ce n’était pas très loin, j’avais de la chance d’avoir ce lieu de paix près de chez moi.
Je marchais pieds nus dans les bois sombres, adorant l’odeur du bois et sentir la terre sous mes pieds. L’air était si pur ici, je me hâtais d’aller jusqu’à l’endroit du parc que j’aimais beaucoup et où les animaux se retrouvaient. Je levais les yeux vers le ciel clair, regardant les étoiles et la lune au-dessus de moi. Je commençais à sentir mon corps s’engourdir de froid, la partie de moi qui essayait de me dire que je n’avais rien à faire ici se tut. Je pouvais sentir l’air autour de moi changer, je ressentais une pression sur mon corps si peu vêtu s’intensifier. Finalement, je m’effondrais sur le sol de la forêt, m’abandonnant à la transe dans laquelle mon corps semblait m’avoir forcé à entrer.
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L’air autour de moi était frais, ce qui était étrange en soi vu que nous étions en été. J’ouvris les yeux et je fus réellement embarrassée car j’étais couchée dans une forêt que je ne reconnaissais pas. La dernière chose dont je me rappelais, c’était d’être monté me coucher et d’avoir allumé la télévision. Je me rappelais avoir marché dans une forêt familière emmitouflée de ma couette, mais c’était juste un rêve. Je me levais rapidement de terre, débarrassant mes vêtements des feuilles et de la terre. Alors, je regardais autour de moi les arbres qui avaient l’air très vieux, beaucoup plus vieux que n’importe lequel des arbres qui bordait le parc près de la maison.
Je dirigeais mes doigts jusque dans mes longs cheveux châtains, enlevant minutieusement quelques feuilles dans ma masse emmêlée. Je ne savais vraiment pas où je me trouvais et cela faisait maintenant plusieurs minutes que je m’étais réveillée dans cet endroit étrange. J’étais somnambule depuis mon plus jeune âge et normalement je restais dans mon lit grâce à l’aide de ma famille. Mais cette fois, j’étais dans un endroit qui m’était inconnu.
Je marchais au travers des buissons et des arbres dans le bois épais où je m’étais réveillée et je trouvais rapidement un chemin, fait par des chevaux apparemment qui faisaient leur route au travers de cet endroit forestier. Je marchais le long du chemin à une allure lente, laissant mes yeux errer vers les plantes et les arbres autour de moi. C’était vraiment beau par ici, j’espérais presque que tout ceci ne soit pas qu’un rêve car c’était vraiment charmant. Je marchais longtemps, jusqu’à voir quelques fleurs sauvages qui poussaient sur le bord du chemin. Intriguée par le parfum qu’elles dégageaient, je sortis du sentier et me mis à genoux, respirant l’odeur de ces jolies fleurs.
Je fus ravie par le parfum que j’humais mais tellement accaparée par cette beauté que je n’entendis pas un cheval arriver près de moi, ni des pas s’approcher. Quand je me rendis finalement compte que je n’étais plus seule, une flèche était dirigée dans ma direction.
« Qui êtes vous ? » Me demanda l’archer, me rendant assez nerveuse au vu de la façon qu’il avait de me regarder, comme si j’étais une ennemie.
« Hum … Mon nom est Deirdre. Pourriez-vous, s’il vous plaît, me dire où je suis ? » Lui demandais-je, espérant que peut-être, il baisserait la flèche et m’aiderait.
« Vous êtes aux frontières du royaume de Fondcombe, je vous emmène jusqu’au seigneur Elrond. » Dit-il, avant de regarder mes vêtements. « Et correctement vêtue. »
J’acquiesçais, ne comprenant pas tout ce qui se passait. Jetant un coup d’œil à mes vêtements, je me rendis compte que j’étais en pyjamas, même si je le trouvais bien. J’étais en train de réfléchir, quand quelque chose me frappa. Vient-il juste de dire Fondcombe ? Comme le Fondcombe dans le seigneur des anneaux ?
« Suis-je en Terre du Milieu ? » Demandais-je, ma bouche prenant le relais de mon esprit, maintenant que j’avais analysé où je me trouvais.
« Où voulez-vous que nous soyons ? » Me demanda-t-il sarcastiquement et c’est là que je vis ses oreilles.
Jetant un coup d’œil à ses cheveux blonds, je vis des oreilles pointues, c’était un elfe. Enfin, je supposais que c’était un elfe. Pour moi avoir des oreilles pointues n’était pas forcément synonyme d’elfe, surtout si vous considérez que je n’ai pas une oreille droite qu’on peut qualifier de normale. J’attendais d’ailleurs mon prochain anniversaire pour me faire opérer de l’autre oreille, pour qu’elles soient pareilles. Cela m’avait toujours dérangé d’être la bizarrerie de la famille, avec une oreille qualifiée d’elfe simplement parce que celle-ci était un peu pointue. J’avais donc décidé de réparer cela aussi vite que possible. Quelque peu inconsciemment, je passais ma main sur mon oreille gauche, l’oreille normale. Je fis une pause. Ma main se figea sur celle-ci et je levais l’autre pour la poser sur mon oreille droite.
Elles sont toutes les deux pareilles, pensais-je. Mes deux oreilles sont pointues maintenant ! Mes yeux s’écarquillèrent. Je ne pouvais pas le croire, comment cela était même possible. Il aurait fallu que je fasse de la chirurgie pour cela et non pas attendre que mon autre oreille pousse, juste parce que je le voulais. Après avoir digéré cette information, je reportais mon attention sur l’elfe devant moi qui avait baissé son arc, mais qui me regardait vraiment bizarrement.
« Est-ce que vous êtes un elfe ? » Lui demandais-je.
« Oui, qu’est-ce que je pourrais être d’autre ? » Me demanda-t-il, de nouveau sarcastique.
Je roulais des yeux, je ne savais pas que les elfes étaient si sarcastiques. Peut-être que c’était juste cet elfe, mais il commençait à m’énerver. Après tout, j’étais perdue et il était grossier.
« Est-ce que vous êtes prête à y aller, maintenant ? » Me demanda-t-il, de façon un peu plus poli que précédemment.
J’acquiesçais avant de prendre sa main qui m’aida à grimper sur le cheval. J’avais déjà monté des chevaux auparavant, mais j’étais toujours un peu nerveuse si je restais trop longtemps à leur contact, ayant peur qu’ils se cabrent et qu’ils me piétinent. Avant que je n’aie eu le temps de penser au cheval me piétinant, l’elfe est derrière moi et m’entoure de ses bras pour saisir les rênes. Je reste droite, ayant peur que par un faux mouvement, je me retrouve les fesses par terre.
Nous allâmes au pas sur toute la longueur du chemin et je réussis finalement à me détendre un peu, tout du moins assez pour que je ne sois plus aussi raide qu’un piquet contre lui. Cependant, il fait vraiment froid ici et je ne suis pas beaucoup vêtue alors je sens mon corps commencer à trembler contre lui, jusqu’à ce qu’il s’avance et m’enveloppe de sa chaleur corporelle.
« Hum … Je me rends compte que je ne connais même pas votre nom. » Lui dis-je, après environ quinze minutes de cheval.
« Je suis Bainanu. » Répondit-il, continuant à regarder devant alors que je le fixais, la tête reposée contre son épaule.
« Êtes-vous un des gardes de la cité ? » Lui demandais-je.
« Oui. Connaissez-vous Fondcombe, Deirdre ? » Me demanda-t-il.
« Pas vraiment. Je ne sais pas grand-chose de la Terre du Milieu en fait. » Lui répondis-je, légèrement absente.
« D’où êtes-vous alors ? Et comment êtes-vous arrivés ici ? » Me demanda-t-il.
« Je viens d’un monde différent je pense, mais je n’en suis pas entièrement sûre. » Lui dis-je, pince sans rire.
« Que savez-vous de la Terre du Milieu ? » Continua-t-il.
« Seulement ce que j’ai lu dans des histoires. » Commençais-je par dire, avant de me décider à poursuivre. « D’où je viens, la Terre du Milieu fait partie d’une fiction et est juste une histoire remontant à quelques années maintenant. »
« Comme ceci est étrange, le Seigneur Elrond voudra certainement s’entretenir avec vous à ce sujet. » Me dit Bainanu.
« J’ai besoin de lui parler, moi aussi. Peut-être que, grâce à son aide, je pourrais rentrer chez moi. » Dis-je, plus pour moi-même que pour lui.
Nous restâmes dans un silence confortable après cette discussion, le reste du voyage se passant dans un silence serein. Je commençais à perdre la notion du temps autour de moi.
« Bainanu, puis-je me reposer jusqu’à notre destination ? » Lui demandais-je, luttant pour garder les yeux un minimum ouverts.
« Oui, » Dit-il. « Ne vous inquiétez pas, je ne vous laisserai pas tomber. »
Dès que ses mots quittèrent ses lèvres, je tombais de sommeil alors que le soleil se couchait à l’horizon. Je ne savais pas ce qui m’avait autant fatiguée, normalement j’étais plutôt une noctambule et j’aimais passer des nuits blanches. Mais il n’y avait rien que je puisse faire pour rester éveillée à l’heure actuelle.
À Suivre
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