Critiques Séries : The Following. Saison 2. Episode 2. For Joe.

Publié le 28 janvier 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Following // Saison 2. Episode 2. For Joe.


« I was gonna be reborn. But I guess, I. AM. INEVITABLE. »
James Purefoy, en plus de l’horrible accent louisianais qu’il tente de prendre, n’a pas fini de nous faire rire avec ses dialogues. Je me demande vraiment si The Following ne cherche pas à tout faire pour se foutre de nous car c’est une bonne comédie. Après nous avoir révélé que Joe Caroll n’est pas mort à la fin de l’épisode précédent, il fallait forcément que l’on apprenne ce qu’il devient. J’ai un instant cru, avec sa barbe et sa chemise de bucheron, qu’il était là pour faire la suite de Dexter mais non, c’est bel et bien Joe et franchement, son histoire c’est de la bonne rigolade. Le truc avec Joe au milieu du bayou c’est que la série ne semble pas savoir où aller avec Joe pour le moment. Préparer son retour sur le devant de la scène ? D’accord, ce n’est pas une mauvaise idée, mais ce n’est pas une bonne idée non plus. J’aurais bien aimé que la série se concentre sur l’héritage de Joe au monde des tueurs en série et pas qu’il soit encore là, simplement car les scénaristes doivent avoir peur de ne pas retrouver un personnage aussi charismatique que lui. Cela ne veut pas pour autant dire que j’ai passé un mauvais moment devant cet épisode. J’ai été diverti comme j’aurais pu le souhaiter.
Joe vit donc avec une amie incarnée par Carrie Preston (True Blood, The Good Wife), on s’ennui légèrement pendant qu’il fait du lard. Il faut alors attendre la fin de l’épisode et le moment où il se remet enfin à tuer pour que les choses se décantent enfin. Joe n’est plus le grand manitou de The Following et il faut dire que la nouvelle génération a su plutôt lui prendre sa place. Ces deux jeunes complètement cinglés me plaisent. J’aime beaucoup leur relation complexe et leur recherche de plusieurs choses au travers des meurtres qu’ils perpétuent (notamment une famille cette semaine) et puis Camille de Pazzis qui, en parlant français dans cette série, fait son petit effet encore une fois (bien qu’elle ne sert pas à grand chose pour le moment). Mais Joe n’est plus là pour dire ce que tout le monde doit faire alors tout le monde ne sait pas trop quoi faire.
« I failed as a writer. I failed as a husband. I failed everywhere. »
Joe a plein de remords et il pense qu’il est aussi temps pour lui de tout faire pour tourner la page. Mais ce n’est pas en prenant cet horrible accent qu’il va réussir à passer à autre chose.
De son côté, Emma va commencer à se poser des questions à la fin de cet épisode alors que Joe pourrait bel et bien être encore en vie. Le téléspectateur sait pertinemment qu’il n’est pas mort mais Emma pense tout le contraire ce qui est une bonne chose. Du coup, le doute installé chez elle à la fin de l’épisode pourrait être l’opportunité de rêve afin qu’elle retombe encore dans les travers de la série (et amoureuse de Joe). The Following n’est pas ce qu’il y a de plus subtile du point de vue de Ryan. Ce dernier continue de faire ce qu’il veut au FBI (bien que le patron ne soit pas très content et pas aussi conciliant que Parker). Mais bon sang, je me demande ce que Ryan Hardy a pour pouvoir être une tête brulée. Il ne devrait pas avoir le permis d’être comme ça, tout simplement. A côté de ça, la pauvre Max ne sert pas à grand chose dans cet épisode. Si dans le précédent elle pouvait avoir un certain intérêt, ce n’est plus vraiment le cas dans celui-ci. Comme quoi, tout peut rapidement changer en un rien de temps. A mon grand damne. Mais mon histoire préférée dans The Following c’est celle des jumeaux.
Franchement, Sam Underwood n’est pas aussi chiant que dans Dexter. Ici, avec ses cheveux gominés, il a de quoi nous faire peur. Il a un petit côté Michael Pitt dans Funny Games. Finalement, quand on y pense dans cet épisode de The Following il y avait à la fois beaucoup et peu de choses. Beaucoup car cela brasse tout de même pas mal d’air et peu de choses car justement, la série reste assez creuse à mon grand damne. J’aurais tellement aimé qu’ils creusent un peu plus les choses par moment afin de donner de la personnalité à certaines choses comme à Joe (mais là, c’est comme demander à un âne de ne pas être idiot).
Note : 5.5/10. En bref, c’est toujours amusant finalement.