J’ai toujours pensé qu’il était sain et productif de travailler dans un open space. Autour de soi, des personnes aux différentes compétences pouvant nous enrichir tout au long de la journée, et avec qui échanger des points de vue. C’est vrai que sur le papier c’est alléchant, et puis ça a un côté djeuns* et convivial. C’est un peu le pays des Bisounours, les nuages en moins.
Malheureusement dans la réalité, c’est plutôt anti-productif. Travailler avec un panel de personnes autour de soi, rend la plupart du temps nerveux, énervé, exaspéré. Pour peu que notre voisin de bureau arrive de mauvais poil, en ce qui me concerne, étant donné que j’absorbe les émotions comme une foutue éponge, ça me met de mauvaise humeur aussi. Et il est plutôt rare ces temps-ci de voir arriver quelqu’un tout sourire, contaminant tout l’open space avec sa joie de vivre. Malheureusement. Au lieu de ça, on s’énerve quand un collègue s’énerve, on déprime quand il déprime. Et puis côté concentration c’est pas ça non plus. Obligés de tendre l’oreille malgré nous, quand des discussions se font autour, qui n’ont pas forcément de rapport avec le boulot il faut le dire, et oui, on n’est pas des machines.
Evidemment, il y a la technique du casque et de la musique. Se couper du monde qui nous entoure pour pouvoir nous concentrer au mieux. Sauf que du coup le principe de l’open space, qui est l’échange entre collègues et l’enrichissement professionnel tombe à l’eau.
Au risque de paraître vieux jeu, je trouve que de bosser dans un bureau séparé et d’organiser régulièrement des réunions dans la journée pour des échanges de point de vue est beaucoup plus productif.
Encore faut-il pouvoir donner un bureau privé à tout le monde, mais ça c’est une autre histoire…
Bref, courage à tous les open spacers ! (oui j’ai inventé un mot, et alors ?)