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S'il était allé vers elle en rigolant de lui-même : Dutronc Schneider
Publié le 22 janvier 2014 par NathpassEt Jacques Dutronc
s'il était allé vers elle en rigolant de lui-même....
Le nouveau numéro de Vanity Fair est en kiosque aujourd'hui. A la Une : Romy Schneider et son histoire d'amour secrète avec Jacques Dutronc.Le chanteur s'est confié à Michel Denisot et Jean-Luc Douin. Il les a reçus chez lui en Corse à Monticello. Denisot raconte les coulisses dans l'édito.
Tout commence à la mode Dutronc : « Il est 18h, Jacques Dutronc rallume son Cohiba. Les dix chats mangent leurs croquettes du soir dans leur salon particulier. Au deuxième verre de Conseillante (un Pomerol) 2007 qu’il juge inférieur au 2009 – ‘’il sent l’eau de mer, ça doit venir du transport en bateau’’ - je vais enclencher le magnéto. Sujet : Romy Schneider».
Et la conversation se fait plus solennelle.
Dutronc raconte avec une très grande précision cette histoire d'amour nouée et dénouée sur le tournage du film « L'important c'est d'aimer » d'Andrzej Zulawski, dans les années 70.
Romy Schneider : « Rien à voir avec les autres actrices, factices, pasteurisées, dit Dutronc. Tu lui balançais une lampe d'éclairage dans la gueule, elle te renvoyait un rayon de lumière encore plus fort. Là, tu te tais ! Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi malheureux. Je me suis mal comporté, je me suis laissé embarquer dans une histoire d'amour avec elle. L’attirance était là. Mais je ne l’ai pas respectée.
(…) J'étais pris dans un truc incontrôlable. Devant un tel pouvoir, on est déstabilisé. Et je ne suis pas l'abbé Pierre. A la fin du tournage, je n'ai pas été très honnête. Parce que Françoise (Hardy) c'est Françoise. Je n'allais pas la quitter pour Romy Schneider. C'était une femme blessée et en tournant ce film là, j'en ai blessé une autre : la mienne. »
Bande annonce de "L'important c'est d'aimer" :Quelque temps après, les acteurs de l’important c’est d’aimer se sont recroisés à la cantine des studios de Boulogne Billancourt : « J’ai pris un coup de vieux. J’ai été lâche. Je ne suis pas allé la voir. »
A demain
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