Café géo : "Représenter l'espace urbain dans la bande dessinée"
Publié le 27 janvier 2014 par Geo-Ville-En-Guerre @VilleEnGuerre
Suite à la journée d’études “Ville et bandes dessinées” du 18 septembre 2013, deux membres du Laboratoire junior Sciences dessinées, Aymeric Landot et Bénédicte Tratnjek, seront les invités du prochain Café géographique de Paris, le mardi 28 janvier 2014, de 19h30 à 21h30 au Café de Flore (voir le plan).
Présentation du Café géo :
Comment se donne à voir la ville dans la bande dessinée ? Ville spectaculaire, ville comprise dans sa globalité ou au contraire fragmentée en multiples cases… L’espace urbain, loin d’être neutre, est mis en scène dans la planche. Chaque page rejoue le spectacle d’une ville particulière et d’une représentation de l’espace urbain singulier : la ville dessinée se décline selon le gradient de l’urbaphobie/urbaphilie, faisant varier les thèmes de la Babylone moderne et dégénérée à la promesse d’un progrès futur. Rien n’est anodin : la planche même dessine, par ses cases, une architecture particulière, où se ressent l’étroitesse d’une ville prison ou le vertige des gratte-ciel. L’espace urbain qu’évoque la BD est spécifique : des paysages archétypaux se font jour, des préférences spatiales apparaissent selon les genres et les trames narratives, des mythologies urbaines sont retranscrites par l’intrication du texte et du dessin, faisant émerger un nouvel espace, celui de la ville dessinée. De l’incontournable Little Nemo in Slumberland au Chicago de Tintin en Amérique, des Cités obscures à Aya de Yopougon en passant par Le sommeil du monstre, City Hunter ou Batman, ce café géo propose de réfléchir ensemble à la manière dont la bande dessinée représente l’espace urbain.
–> Voir également l’ensemble de nos billets “Villes et Bandes dessinées” sur le carnet du Laboratoire junior Sciences Dessinées.