Magazine Culture
David Foekinos nous présente un récit basé dans un premier temps sur les souvenirs tristes de la vie. Après le décès de son grand-père, sa grand-mère se voit dans l’obligation d’intégrer une maison de retraite qu’elle assimile a son futur mouroir. La deuxième partie est une forme de renaissance davantage fondée sur son expérience du couple. Sa première vraie relation sera-t-elle à la hauteur de ses espérances ?
On découvre une réalité que certains peuvent connaître quant aux difficultés d’accepter des moments de la vie comme la retraite, le travail, le décès ou la maladie. Certes, ce n’est pas un roman pour celles ou ceux qui espèrent sourire tout au long du récit, mais en revanche il est empli d’émotions et les personnages sont attachants. Peut-être que le trop de sentiments sur la deuxième partie du livre étouffe un peu le lecteur de fragilité et de sensibilité.
Une lecture agréable mais rien de transcendant. On ne sait pas si c’est une fiction ou une autobiographie. La délicatesse trouvée de son autre roman La Délicatesse m’avait davantage séduite.
304 pages - 7€
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