Le syndrome Trierweiler n'est pas près d'être circonscrit et il ne semble pas très probable que cette Présidence s'attèle à la question du statut du conjoint (e), tant elle a des problèmes urgents à traiter.
Il ne serait pas inutile, pourtant, qu'au niveau des parlementaires, tous courants démocratiques réunis, il y ait une réflexion et des propositions concrètes pour sortir du flou, installer des règles concrètes et une véritable transparence.
Il y a un autre syndrome qu'il serait injuste de baptiser Trierweiler : celui de la « persécution » d'une personne par les chasseurs de drame ou de scandale.
Mme Trierweiler part en Inde et est obligée, dit la presse, de jouer à cache-cache pour éviter ceux qui la poursuivent dans l'espoir de capter un geste de colère ou mieux, une larme, ce qui serait plus vendeur.
C'est un gigantesque mensonge que de prétendre que cette exploitation du voyeurisme ait quelque chose à voir avec la liberté d'expression, pas plus qu'avec la liberté d'informer.
Ceux qui se livrent à cette « chasse » et plus encore ceux qui les utilisent, qui les encouragent, ne sont proches que de la « loi » des braconniers.
Il faut certainement le redire sans se lasser : en aucun cas, ces pratiques ne peuvent être confondues avec de la liberté d'expression ou le droit à informer. Ce ne sont que des pratiques antipersonnels, comme les bombes à fragmentation, n'ayant d'autre but que de se faire un peu (beaucoup) d'argent en touillant la sauce la plus amère de nos sociétés. Et sans se soucier des victimes.
Cela n'a rien à voir non plus avec un minimum de sens -et de respect- de la justice. S'il faut leur trouver une parenté, ce serait plutôt avec la pratique de la délation.
« Vrais » journalistes (il y en a) ; « vrais » patrons de presse (il y en a aussi), c'est à vous de proscrire ces pratiques qui rabaissent toute votre profession.
©Jorge