En Sardaigne Milan n’a pas brillé. Le beau jeu existe seulement dans les intentions, la détermination et la concentration ne sont pas constantes, l’équilibre reste précaire. On a toujours droit à un Milan très laborieux, qui offre des buts à ses adversaires, qui a du mal à développer du jeu et à marquer des buts, qui semble à bout de souffle. Cependant il y a quelques améliorations par rapport aux prestations face à Verona et Udinese. L’équipe a sensiblement progressé au niveau de l’équilibre et de la gestion de l’effort. Mais s’il y a bien un mérite à souligner, c’est que cette équipe ne lâche jamais rien, à l’image du Pazzo Pazzini qui a tellement manqué à Milan…
Hier les Rossoneri ont encore confirmé être l’équipe de Serie A qui marque le plus dans le dernier quart d’heure (13 des 34 buts), avec pas un mais deux buts dans les dernières minutes. Deux buts en deux minutes qui valent de l’or. Car il y a une semaine à peine, Milan était à 10 points de la 5° place. Il y a quelques jours, la Coupe d’Italie s’envolait. Aujourd’hui, grâce aux victoires contre Verona et Cagliari et aux résultats décevants de l’Inter, l’écart a été divisé par deux : l’équipe de Seedorf n’est plus qu’à 5 points de l’Europe. L’espoir renait.
Le chemin est encore très long, le travail à effectuer est énorme mais actuellement seuls les résultats comptent car c’est ce qui permet d’alimenter le classement, le moral, l’enthousiasme et l’espoir. Mister Clarence espère également avoir de bonnes nouvelles venant du mercato. Il s’attend à quelques changements : « Cette semaine, on devra essayer de réaliser un bon mercato » des déclarations qui ressemblent à un assist (et Seedorf s’y connait), la balle passe à Galliani. D’ici vendredi, les dirigeants tenteront de dégraisser et adapter un peu plus l’effectif au 4-2-3-1. Les candidats potentiels à un départ sont Gabriel, Zaccardo, Constant voire Mexès, sans exclure des surprises. Selon les départs, Milan pourrait agir en entrée mais il ne reste que quelques jours… à quoi auront-nous droit?