Dum Dum Girls a sorti un tout nouvel album en début de semaine dernière, Too True. Par pure curiosité, on a pris le temps de l’écouter et hop en voilà ce qu’on en a pensé.
Pour être honnête, c’est la première fois qu’on écoute Dum Dum Girls. On était complétement passé à travers. Alors choisir un troisième album pour entrer dans leur univers et le juger peut paraître un peu compliqué. Mais en même temps, il y a tellement d’influences reconnaissables dans la musique de Dum Dum Girls que ce Too True n’est pas franchement déroutant pour nous. Dès la première écoute, on leur trouve une certaine influence The Raveonettes et en potassant un peu, on se rend compte que Sune Rose Wagner joue du synthé sur l’album. Pas étonnant donc !
Une fois qu’on a posé l’appartenance, il faut quand même dire que Dum Dum Girls est nettement moins sombre que les Raveonettes, en tout cas musicalement. On trouve plusieurs titres plutôt légers comme Are You Okay, In the Wake of You, Evil Blooms. Par contre niveau paroles, si l’orchestration semble légère, c’est tout autre chose niveau paroles. Et c’est d’ailleurs ce qui est intéressant chez Dum Dum Girls. Car musicalement, c’est impeccable, très années 80, bien calibré, mais ça suit toujours la même recette. C’est peut-être le plus gros défaut de Too True : le manque de variation. On est toujours confronté à la même voix embrumée dans les sons parfois saturés. Un peu, c’est bien mais 10 chansons comme ça, ça devient difficile de toutes les distinguer. Ceci dit, l’album est très rapide. Les titres ne dépassent pas 3 minutes 30, c’est dire.
Heureusement pour Dum Dum Girls, ils ont choisi deux très bons titres pour commencer et terminer l’écoute de l’album. Cult of Love et Trouble is my name restent de loin les titres qui nous auront marqué dès la première écoute. Le côté sombre et saturé pour l’un (Cult of Love) et la douceur et la fragilité de l’autre (Trouble is my name) sont une bonne façon d’ouvrir et de fermer l’écoute de Too True.
L’album tient son titre du 5ème morceau, Too True to be good. Ne serait-ce pas un peu vrai ? Cet album est bien léché, bien propre et bien 80s aussi. Il s’écoute sans difficulté, mais nous laissera-t-il vraiment un souvenir impérissable ? Pas sûr.