Davos vient d'être utile au moins à une personne et à ce qu'elle représente : le cadre du machin a servi de tremplin à M. Rohani pour affirmer une nouvelle fois, face au gros contingent mondial de journalistes présents, qu'il n'est vraiment pas comme son prédécesseur. Bien qu'en Iran, le pouvoir « en dernier recours » reste entre les mains du « Guide », qui lui n'a pas changé. Et la structure et l'horizon de la République Islamique restent les mêmes, eux aussi.Mais il a démontré son habilité et une évidente intelligence pour entrer dans le cercle des acteurs à suivre.Ça embête bien les Saoudiens (et Israël) ce qui n'est pas forcement une mauvaise chose.
Ça permettra peut-être à Obama de modifier quelque peu, du moins dans la forme, les relations USA-Iran, ce qui ne peut qu'être un facteur allant dans le sens de moins de tensions.
Surtout, le besoin impératif qu'a l'Iran de redresser son économie, peut être un facteur « facilitateur » pour les négociations sur la Syrie. Maintenant, comme au rugby, il reste à convertir l'essai. Et là, le passage pour le ballon est bien plus étroit. Il en faudra plus qu'une danse du ventre réussie.Mais une avancée pacifique, aussi petite soit-elle est toujours une bonne chose.Un dossier de plus à suivre.Avec un zeste d'espoir ?© Jorge