Ce n’est plus un secret, les réseaux sociaux, au cœur du web 2.0, sont très convoités par les grandes sociétés du monde de l’internet et de l’information en général. Mais à première vue, on peut se demander pourquoi un tel intéret pour des portails qui reste gratuit pour ses usagers et ne sont pas de véritables modèles en terme d’innovations technologique. Qu’est ce qui détermine la valeur d’un réseau social?
Avant toute remarque, je tiens à préciser que cet article ne parlera que des sites permettant la création de réseaux sociaux. Il existe bien entendu d’autres réseaux sociaux, la blogosphère par exemple, mais l’architecture, si on peut parler d’architecture, de ce type de réseau est purement humaine et idéaliste.
Un réseau social est orienté vers le web 2.0, c’est-à-dire qu’il permet à ses visiteurs d’être des participants actifs du réseau, et non plus de simples visiteurs de pages statiques. Les participants peuvent entre autres rencontrer des personnes, partager des contenus multimédias ou encore utiliser des applications proposer par le portail. Ce qui fait la notoriété et donc la valeur d’un réseau social est le nombre d’inscrits et par conséquence le nombre de visites.
Il existe différents types de réseaux sociaux : ouverts, myspace et facebook par exemple, thématiques, dits sur invitation, le célèbre A Small World “réservé” à la jet set ou encore professionnels.
Source : le Monde.fr
Le modèle économique des réseaux sociaux
La plupart des réseaux sociaux mondiaux ouverts sont à la recherche de leur modèle économique. Sujet à des sur-valorisation, aucun d’entre eux n’a réussi à tirer profit de son audience même si de nombreux opérateurs Internet s’intéressent aux réseaux sociaux en vue de vente de publicité.
Le cas de facebook est l’exemple même. Début 2008, lors d’achats de sites, un réseau social est évalué autour de 20 à 150 dollars par visiteur unique. Facebook est valorisé autour de 15 milliards de dollars américains, pour 100 millions de visiteurs, soit 150 dollars par utilisateur. Et pourtant, les revenus ne sont pas à la hauteur de cette valorisation. La vraie richesse reste donc l’audience encore inexploitée.
Un autre exemple de rachat de réseaux plus petits, AOL qui s’est offert Bebo.com, 40 millions d’utilisateurs pour 850 millions de dollars, soit un peu plus de 20$ par inscrit.
Google avec orkut, Microsoft qui essaye de s’infiltrer dans facebook, Yahoo ! avec Yahoo 360° ou encore News Corporation, avec le leader mondial Myspace, sont tous à la conquête de l’audience, en quête de pénétration de marché qui pourrait selon les analystes rapporter 4,1 Milliards de dollars d’ici à 2011.
Des nouvelles tendances
Une nouvelle tendance pour les réseaux sociaux thématiques, sur le poker par exemple, est de parier sur la valeur ajoutée du site afin de miser sur la revente pour générer un revenu. Mais derrière ceci, la publicité reste qu’un palliatif temporaire en attendant de vendre le réseau social.
Quel sera donc l’avenir de ces réseaux? Succès d’un modèle économique? Sur-valorisation qui entrainera un abandon de ces derniers? Une chose est sûre : une telle audience se monnayera.