- que nous bâillons environ 250 000 fois au cours de notre vie, soit une moyenne de 5 à 10 fois par jour. Et pourquoi faire, dites-moi ? Gober des mouches ? D’une part, je ne suis pas certain que nous réussissions et pas sûr de l’intérêt nutritif de la chose. A la limite, face à un dentiste pour une consultation express, j’y trouverais avantage. Pour le reste, à part nous faire remarquer par un hôte qui le prendrait mal ou par un boss qui pourrait ne pas le prendre bien, et, pour les plus joueurs, lancer des boulettes de papier ou des graviers dans la bouche du fatigué fatiguant, vraiment, vraiment, on pourrait arrêter. Ce propos n’avait pour but qu’améliorer la qualité du système de nous-mêmes et maîtriser les dépenses.
- que lorsque la température du corps diminue de 1 degré, le cerveau met les muscles en alerte, d'où les frissons et les tremblements, et les claquements de dents. La machine est bien faite. Au cas où les yeux n’auraient pas vu le blanc hivernal, le nez senti le froid le faire rougir, les oreilles les piquer, et au cas où ces dernières n’auraient pas eu l’opportunité d’entendre un des trop nombreux bulletins météorologiques. Mais il paraîtrait que nous claquons des dents aussi de peur. Que se passe-t-il, alors, quand on a peur dans le froid : on se glace, on gèle ou on se casse les dents ? Quelqu’un a -t-il déjà essayé ? Ce propos n’avait pour but qu’améliorer la qualité du système de nous-mêmes et maîtriser les dépenses.
- qu’un cheveu humain peut supporter le poids de 3 kilos. On en perd beaucoup, je m’adresse ici aux non chauves. Récupérons-les. Fabriquons-nous des sacs pour transporter nos courses, on fera des économies et on préservera la planète. Pour les plus chevelus, songez à vendre vos cabas capillaires, et fabriquez des sacs à linge sale. Pour les hyper-chevelus, oubliez les sacs poubelles et réalisez les vôtres. Pour tout usage auquel je n’aurais pas pensé, n’hésitez pas à ne me faire aucun courrier, vous useriez encre et timbre pour rien, je refuse de lire de telles idioties, je n’accepte qu’à peine de les écrire moi-même. Ce propos n’avait pour but qu’améliorer la qualité du système de nous-mêmes et maîtriser les dépenses.