Actuellement, le gouvernement, et notre président, nous offre un grand show sur la réforme de l’état. Ainsi, grâce à eux, nous aurions des lendemains qui chantent…
Mais regardons d’un peu plus prêt sur quoi cette réforme repose.
Tout d’abord, on constate que le but de nos dirigeants est la mise en place d’un système ou les extrêmes salariaux s’éloignent de plus en plus. Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres. Cette paupérisation se ressent dans la façon de traiter les choses. Ainsi seul « avoir un emploi » devient important. On ne soucie plus ni de la qualité de celui-ci, ni de sa rémunération. Deux mesures phares démontrent cela : le RSA, qui aura pour conséquence la paupérisation des bas salaires, et la réforme des indemnités chômage, qui devrait obliger les gens à prendre n’importe quel emploi au bout de deux propositions.
Cette vision de la société va plus loin. Ainsi l’école est elle devenue un secteur qui se doit d’être productif et rentable. Drôle de nation qui préfère miser sur un vide d’éducation que d’investir sur son avenir.
Mais il en va de même de la santé. Les hôpitaux sont dans la ligne de mire, les déremboursements pleuvent, la santé devient de plus en plus un luxe. L’état que l’on nous promet est donc un état à minima, qui ne cherchera pas le bien être pour tous, mais la survie des plus pauvres seulement.
Les « pousse au crime » qui nous gouvernent semblent tout droit sortis d’un livre qui pourrais s’intituler « Le Néoclassicisme pour les Nuls ». Pas une autre vision que celle qui consiste à donner plus à la propriété privé, au détriment du social, et donc de la solidarité.
Des siècles de combats pour cette solidarité risquent d’être balayés d’une main cynique et gantée, durant ces années de règne d’une droite décomplexée.
Face à ce constat, il est temps de reprendre le chemin de la lutte, et d’ouvrir le débat là où c’est utile : entreprise, partis politiques, syndicats…
Réinventons les forces de progrès sociaux de demain, reprenons en main nos destins.