Printemps 63. Trois jeunes normaliens instituteurs, rêvaient d’une Tunisie autre, transformée par le Savoir et la Culture et enracinée dans son identité de nation authentiquement musulmane dans sa majorité. À gauche, Ahmed Taoufik Soyah, d’une famille de lettrés de Kalaa Sghira, exprimait, à vingt ans déjà un désir de spiritualité profonde, Mohamed El Hédi Krifa, fils de Abdesselam Krifa, un révérend Forgeron de M’saken, continue jusqu’à Aujourd’hui à militer dans les rangs du Parti communiste Tunisien et moi-même,à droite.
Au même moment à Tanger, un certain Marzouki, qui partageait un petit appartement avec deux élèves du Lycée Français de la ville ne faisait qu’exprimer à haute voix sa Haine profonde de son propre père. L’un de ses colocataires, est un ami très proche qui nous a quitté, peu avant les élections d’Octobre 2011. Il s’agit de Ahmed Ben Salah, neveu du Docteur Hafedh Ibrahim grand militant de la Cause Arabe et du Maghreb, en particulier. Le second est un certain Khaloufi, marocain et décédé lui aussi, après avoir réussi ses études en Médecine. Peut-être que la rappel de ces détails de la vie de notre Président et qui ne relèvent pas de sa vie privée, le rappellerait à la raison et lui fera comprendre que la pratique de la calomnie, sous forme de « Livre Noir » est un vilain défaut qui ne sied pas aux Chefs d’Etats.