Quatrième de couverture :Soit un groupe d'enfants, de six à treize ans, que l'on isole sur une île déserte. Qu'advient-il d'eux après quelques mois ? William Golding tente l'expérience. Après les excitantes excursions et parties de baignade, il faut s'organiser pour survivre. C'est au moins la réflexion de Ralph, celui qui fut élu chef au temps heureux des commencements, et du fidèle Piggy. Mais c'est ce que refusent de comprendre Jack, le second aspirant au "trône", et les siens. Cette première division clanique n'est pas loin de reproduire un schéma social ancestral. S'ensuivent des comportements qui boudent peu à peu la civilisation et à travers lesquels les rituels immémoriaux le disputent à une sauvagerie d'une violence sans limite.
Mon avis : S’il y a un livre qui à marqué ma jeunesse, c’est bien celui-ci. William Golding imagine un groupe d’enfant perdu sur une île desserte. Cette histoire se passe juste dans l’après-guerre. Mais tout s’emballe lorsque le groupe d’enfants abandonné à eux-mêmes imitent leur ainé. Il n’est plus question de jeux d’enfants mais de survire à la barbarie…
Cette thématique fut mainte fois reprise dans la littérature, pour ne donner que deux exemples, rappelez-vous Battle Royale ou bien encore Hunger Games. Sa majesté des mouches fut adaptée deux fois sur nos écrans avec une adaptation de 1963 et la seconde en 1990.