Critiques Séries : Banshee. Saison 2. Episode 3. The Warrior Class.

Publié le 26 janvier 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Banshee // Saison 2. Episode 3. The Warrior Class.


Petit à petit, la saison installe quelque chose d’assez intelligent autour de ses personnages en abandonnant plus ou moins la sexualisation des histoires. Car bien qu’il y ait un peu de sexe dans la série (la scène finale, prenant bien le soin de montrer de la belle poitrine plutôt que de montrer les abdos de Hood par exemple), elle parvient à faire des choses que j’aime bien. Notamment avec le personnage d’Odette Annable. Cette dernière est tout simplement excellente, surtout que cette dernière scène sait comment la mettre en scène tout simplement. Je ne sais pas ce que la saison va devenir par la suite mais plus le temps passe et plus j’ai envie de le découvrir. Banshee n’est pas nécessairement une brillante série sur tous les points de vue, mais elle sait très bien quoi faire pour nous offrir un récit captivant et même parfois effrayant. La scène post-générique de fin était tout de même pas très réjouissante pour les personnages de la série. Je suppose qu’ils vont tous plus ou moins finir au fond du trou. Pour le moment la seconde saison tente également d’explorer petit à petit de nouveaux domaines de l’univers que l’on connait déjà. Cela permet de ne pas trop nous sortir du cadre (ce qui aurait pu être une erreur à mon humble avis) mais aussi de nous faire voir d’autres choses.
La première saison s’était surtout concentré sur Hood et la manière dont il tentait de conserver sa fausse identité, tout en devant également prendre le temps de remplacer le shérif et donc de s’occuper des problèmes de la région. Ce que l’on peut dire c’est que Hood a certainement été plus efficace que le shérif qui aurait réellement dû être à sa place. Peu importe, Banshee s’amuse et éclate du lard, notamment au milieu de l’épisode lors de cette arrestation violente mais terriblement bien chorégraphiée. Ce qu’il y avait de bien c’est le fait que le méchant de l’épisode passe pour un vrai méchant surhumain, un peu comme si l’on était dans une BD. Il faut dire que Banshee est adaptée d’un comics et forcément, de voir l’univers construit de la sorte, on s’en rapproche énormément. On pourrait même faire le parallèle entre la BD et le côté ultra violent de la série qui, s’il n’est pas aussi exacerbé dans des bulles, parvient malgré tout à mon humble avis à surprendre le lecteur. L’épisode gère également à merveille tout un tas de choses, que cela soit les Amish, les Native ou encore le fils du vrai Lucas Hood. L’épisode était donc très chargé mais navigue entre ses histoires avec une fluidité surprenante. Beaucoup plus que durant les deux premiers épisodes.
En soi, Banshee ne paye pas forcément de mine et elle ne cherche jamais à nous surprendre avec des effets de mise en scène où grands renforts de plans aériens et tutti quanti. Non, Banshee cherche aussi à rester proche de ses personnages, terre à terre. C’est aussi ce qui rend le truc beaucoup plus poignant finalement et cet épisode le prouve. La violence est froide, presque gratuite (la scène avec le batte de baseball par exemple) et l’on ne sait pas vraiment comment y mettre un terme. L’ouverture de l’épisode va cependant plus ou moins à l’encontre de ce que j’ai pu dire puisque j’ai retrouvé une certaine ambiance Malick-ienne. Un effet de style certes mais ce n’est pas non plus de la démonstration de gros moyens, juste de pertinence de la série et de son ambiance. Cette scène fonctionne très bien et permet également de sortir un peu de ce que Banshee a l’habitude de faire pour aller ailleurs encore. Finalement, ce nouvel épisode était très réussi et prouve à merveille que Banshee n’est pas une petite série et qu’elle a tout d’une grande. Elle s’éclate en équilibrant tout à merveille, tout simplement.
Note : 7/10. En bref, plus la série évolue et plus elle nous fait découvrir de nouvelles choses.