Banshee // Saison 2. Episode 3. The Warrior Class.
Petit à petit, la saison installe quelque chose d’assez intelligent autour de ses personnages en abandonnant plus ou moins la sexualisation des histoires. Car bien qu’il y ait un peu de sexe dans
la série (la scène finale, prenant bien le soin de montrer de la belle poitrine plutôt que de montrer les abdos de Hood par exemple), elle parvient à faire des choses que j’aime bien. Notamment
avec le personnage d’Odette Annable. Cette dernière est tout simplement excellente, surtout que cette dernière scène sait comment la mettre en scène tout simplement. Je ne sais
pas ce que la saison va devenir par la suite mais plus le temps passe et plus j’ai envie de le découvrir. Banshee n’est pas nécessairement une brillante série sur tous les points
de vue, mais elle sait très bien quoi faire pour nous offrir un récit captivant et même parfois effrayant. La scène post-générique de fin était tout de même pas très réjouissante pour les
personnages de la série. Je suppose qu’ils vont tous plus ou moins finir au fond du trou. Pour le moment la seconde saison tente également d’explorer petit à petit de nouveaux domaines de
l’univers que l’on connait déjà. Cela permet de ne pas trop nous sortir du cadre (ce qui aurait pu être une erreur à mon humble avis) mais aussi de nous faire voir d’autres choses.
La première saison s’était surtout concentré sur Hood et la manière dont il tentait de conserver sa fausse identité, tout en devant également prendre le temps de remplacer le shérif et donc de
s’occuper des problèmes de la région. Ce que l’on peut dire c’est que Hood a certainement été plus efficace que le shérif qui aurait réellement dû être à sa place. Peu importe,
Banshee s’amuse et éclate du lard, notamment au milieu de l’épisode lors de cette arrestation violente mais terriblement bien chorégraphiée. Ce qu’il y avait de bien c’est le
fait que le méchant de l’épisode passe pour un vrai méchant surhumain, un peu comme si l’on était dans une BD. Il faut dire que Banshee est adaptée d’un comics et forcément, de
voir l’univers construit de la sorte, on s’en rapproche énormément. On pourrait même faire le parallèle entre la BD et le côté ultra violent de la série qui, s’il n’est pas aussi exacerbé dans
des bulles, parvient malgré tout à mon humble avis à surprendre le lecteur. L’épisode gère également à merveille tout un tas de choses, que cela soit les Amish, les Native ou encore le fils du
vrai Lucas Hood. L’épisode était donc très chargé mais navigue entre ses histoires avec une fluidité surprenante. Beaucoup plus que durant les deux premiers épisodes.
Note : 7/10. En bref, plus la série évolue et plus elle nous fait découvrir de nouvelles choses.