The Crazy Ones // Saison 1. Episode 13. Outbreak.
Après le très bon épisode précédent, The Crazy Ones m’a légèrement déçu cette semaine. Je dis bien légèrement. Ce n’est pas bien grave mais comme les personnages de la série, je
pense que les scénaristes ont attrapé un léger rhume. Pourtant, j’ai trouvé cet épisode décontracté, amusant et même parfois assez drôle. Cette histoire de communique de crise était même plutôt
bien gérée mais je ne saurais même pas vous expliquer pourquoi je l’ai trouvé moins bien que l’épisode précédent. Il avait tous les atouts pour qu’il soit aussi bon voire meilleur mais voilà, ce
n’était pas aussi drôle tout simplement, peut-être. Je n’ai pas été aussi sensible en tout cas. Mais peu importe, « Outbreak » reste un bon épisode de The Crazy
Ones. Cela fait plaisir de voir la série prendre du poil de la bête après avoir plus ou moins enchainé les épisodes pas très bons avant les vacances de Noël. Ce qu’il y a de bien avec
cet épisode c’est que l’on va beaucoup plus loin, que l’on cherche à nous faire comprendre qui sont les personnages que l’on côtoie depuis le début de la saison. Car le problème de The
Crazy Ones cela a toujours été le manque de développement de personnages, de liant.
Du coup, on se retrouvait plus ou moins avec des épisodes qui s’enchainent, sans qu’il n’y ait réellement de lien entre les uns et les autres. Ce qui est assez amusant avant tout c’est la manière
dont va se propager ce rhume dans le bureau. Notamment avec le petit plan machiavélique de Zach. Ce dernier n’est pas le petit enfant sage que l’on pourrait croire. James Wolk a
beau avoir une tête d’ange, il peut très bien être un petit filou lui aussi. C’était même assez drôle. De plus, cela permet également à tous les personnages de The Crazy Ones
d’être légèrement plus mis en avant. Je me demande si David E. Kelley n’est pas en train de construire ce qu’il a toujours voulu faire avec la série. Il met donc en arrière plan
(plus ou moins) Simon. Il a donc certainement capitalisé sur le nom de Robin Williams lors des premiers épisodes et puis maintenant il capitalise sur ce qu’il fait ailleurs et
notamment du point de vue de Sarah Michelle Gellar et de ses acolytes masculins. Et puis c’était une bonne chose de voir Lauren servir à quelque chose encore une fois. Avec
l’épisode précédent c’est la seconde fois que le personnage sert enfin à l’histoire (réellement quoi).
Note : 7/10. En bref, un peu moins bon que le précédent mais permettant encore une fois de faire ce que The Crazy Ones aurait dû faire depuis le début.