Aujourd'hui, j'ai testé –mes premières gaufres

Fan de sandwiches, Monsieur était extrêmement impatient de trouver un grill/appareil à croques à prix raisonnable. Dès qu’il en a repéré un, il a sauté sur l’occasion. Finalement, nous avons été assez déçus de la fonction croque : il est presque impossible de faire marcher l’appareil avec plus d’une fine tranche de jambon et de fromage… Donc les belles et généreuses recettes comme celle-là, on oublie ! Ou on reprend notre bonne vieille poêle, comme avant. Et on se régale –et en plus y’a moins de vaisselle.

Heureusement, il y a deux autres paires de plaques, dont une pour faire des gaufres. Coool :) C’est une douceur que je n’avais jamais préparée moi-même, et je me suis dit que là, j’allais pouvoir m’en donner à coeur joie. Pour faire des gaufres classiques bien sûr, mais aussi plein de recettes salées, dont les photos donnent toujours l’eau à la bouche –je fais quand même attention à ne pas baver sur mon clavier hein, n’allez pas croire !

Je me suis rappelée une image du livre spécial Brunchs (collection ”Les 60 meilleurs du monde…point final”) gagné lors d’un tirage au sort organisé en octobre dernier par les Editions Cardinal et Cuisicook. Et voilà, j’ai trouvé : page 096 se trouve une recette de gaufres. Elle me semble un peu laborieuse –il faut monter les blancs en neige– mais je me dis que ça doit bien valoir le coup, pour un résultat plus “aérien”…

Le livre indique que les quantités correspondent à “8 portions”, mais en dosant la moitié des ingrédients j’ai obtenu 6 pièces avec mon gaufrier, qui doit être plus petit que le leur.

Dans la liste, du lait. A défaut d’adjectif, je me suis dit que le mieux serait d’utiliser du demi-écrémé, or je n’avais que du lait écrémé et un reste de crème entière, j’ai donc fait un mélange : 50 ml de crème et 190 ml de lait. J’ai également réduit un peu la quantité de beurre (50 g au lieu de 62). J’ai obtenu une pâte épaisse, assez collante et élastique.

J’ai donc allumé mon appareil pour y verser un tiers de la pâte dès que le voyant lumineux est passé au vert. J’ai trouvé étrange qu’il n’y ait aucun réglage possible : que l’on fasse un sandwich ou des gaufres, on baisse le clapet, on verrouille la languette puis on attend que le voyant orange se remette au vert pour retirer la préparation. J’aurais cru que le temps de cuisson dépendrait de la recette de pain ou de pâte, ou encore des goûts de chacun –puisque certains aiment leurs gaufres et sandwiches plus ou moins dorés. Mais non.

J’attends patiemment, et lorsque la machine m’indique que ma première paire de gaufres est prête, je l’ouvre et je découvre qu’elles sont assez blanches, or je les aurais aimé un peu plus dorées et croustillantes. J’essaie de les faire cuire un peu plus longtemps mais rien n’y fait, au lieu de passer au orange le voyant reste vert et j’imagine que cela veut dire que les résistances cessent de chauffer. Tant pis, je les laisse encore quelques minutes pour gagner ne serait-ce qu’en couleur.

Lorsque la troisième paire de gaufres cuit, je prépare mon café, je me munis de sucre glace et je sors une vaisselle très hivernale et cozy –petite assiette aux flocons gris et joli mug a marmotte offert à Noël par Monsieur qui a, je trouve, très bien choisi. Lorsque tout est prêt, je prends deux photos pour mes chers lecteurs, j’attrape une gaufre avec les doigts –son poids me paraît assez lourd– et je goûte. 

Mhm… bof. Déception. Pour moi, elle a un goût et une consistance de pas assez cuit ; la pâte est aussi lourde et épaisse qu’avant cuisson, sans être aussi délicieusement sucrée et décadente que celle des liégeoises, ni fondante et légère comme celle des gaufres de Bruxelles :( Don’t get me wrong: elles restent tout à fait mangeables et certaines parties croustillent agréablement sous la dent. Mais l’intérieur est pour moi loin d’être satisfaisant.

J’ai d’abord remis en question mes initiatives –personne ne m’a demandé d’ajouter de la crème et de réduire la quantité de beurre– et mon appareil à gaufres, mais en recopiant la recette, je viens de me rendre compte que l’auteure a fait n’importe quoi lors de la conversion des volumes : “500 ml ou 2 tasses de lait, 125 ml ou 1/2 tasse de beurre fondu –jusque-là tout va bien, mais attendez la suite–, 60 ml ou 1/4 de tasse de sucre, 10 ml ou 2 c. à thé de levure chimique… et 500 ml ou 2 tasses de farine”. Le lait et la farine n’ont évidemment pas la même densité, du coup même si les 2 volumes sont identiques, le poids n’est pas du tout le même !! C’est pourtant basique.

Comme j’ai une balance et des verres mesureurs indiquant les cups, je me me souviens plus si ce matin, j’ai dosé la farine en poids ou en volume –il me semble bien avoir suivi la mesure US et donc la recette originale, mais je n’en suis pas sûre à 100%. Quoi qu’il en soit, la recette a un problème ; donc au risque de paraître ingrate, je pense que cela n’a aucun intérêt que je la rapporte ici.

La prochaine fois, j’essaie celle-ci qui, au vu des 359 avis et de la note moyenne de 4 sur 5, promet d’être meilleure. Et en plus, elle est plus rapide à faire ! A moins que vous n’ayez une super recette à partager ?