À titre exceptionnel, pour bien rendre justice au travail de Lucien Suel et en particulier à son vers justifié (le principe : un nombre fixe de caractères par ligne, ici 22, espaces compris*), je joins au texte donné ci-dessous une image scannée de la disposition originale (un clic sur l'image permet de l'agrandir).
solitaire sur la route
flamande l'abbé Lemire
marche Sursum corda ilTigrane le repos c'est
inimaginable notre fin
est la fin de la vertu
[...]**
Lucien Suel, La Justification de l'Abbé Lemire, éditions Mihaly, 1998.
**Pour lire l'ensemble de ce chant IX et apprécier la disposition voulue par le poète, un clic ou un double clic sur l'image permet de l'agrandir....
On peut retrouver aussi de très larges extraits de ce poème dans l'anthologie de la revue Le Jardin ouvrier, publiée tout récemment par Flammarion (voir note de lecture de Poezibao)
*A propos du vers justifié : " Martial Langellé, Lucien Suel ont commencé à compter les signes : l'unité de mesure est le signe typographique (lettre, signe de ponctuation). Par la place qu'il prend, le blanc entre les mots équivaut lui-même à un signe et on arrive donc, à condition bien sûr d'utiliser des polices de caractère où chaque signe occupe le même espace (le m comme le l, le point comme le tiret), on en arrive au vers justifié (chaque vers a strictement la même longueur sur le papier que ses voisins) (texte publié dans le supplément au numéro 33 du Jardin Ouvrier et reproduit dans l'anthologie Flammarion, p. 302.
Bio-bibliographie de Lucien Suel
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