RICHARD DUMAS / RÉSIDENCE IMAGESINGULIÈRES 2014
SAMEDI 1ER FÉVRIER 2014 À 15H – CINÉMA LE PALACEL’accueil en résidence représente pour nous une étape essentielle dans le cheminement d’un photographe. C’est permettre de créer, d’être accompagné, de travailler dans des conditions optimales, et garantir une production et une diffusion de son travail. Le prochain photographe invité en résidence pour le festival ImageSingulières 2014 est un français. Richard Dumas, représenté par la Galerie VU’ a posé ses valises à Sète quelques semaines pour participer à la suite de collections de regards sur la ville.
Comme chaque année, nous organisons une rencontre privilégiée pendant le “work in progress” du photographe. Une manière pour nous de créer du lien entre les artistes et les Sétois, mais aussi afin de permettre au photographe de parler librement de son travail.
Richard Dumas est considéré comme l’un des artistes essentiels de l’histoire de la photographie. Il travaille régulièrement pour le quotidien français Le Monde. Ainsi, bien qu’il ne soit pas portraitiste, on lui doit de nombreux portraits noir et blanc de personnalités. Il a notamment photographié Robert de Niro, Lou Reed, Kate Moss, Hulbert Selby Jr… Il a également travaillé pour la page Portrait du quotidien français Libération.
« Le Rennais Richard Dumas n’est pas portraitiste, mais photographe.
On a bien écrit qu’un autre Richard (Avedon pour ne pas le citer) était un mondain et une star parce qu’il a photographié des célébrités, ou qu’il était un « photographe de mode » parce qu’il a consacré un certain nombre d’années à ré-inventer la manière de mettre en images le chiffon !
Rassurez-vous, il est simplement un des artistes essentiels de l’histoire de la photographie au XXe siècle. Le « Richard Dumas photographe » est immédiatement reconnaissable à son élégance, légèrement dandy, à son sens des contrastes à la fois forts et retenus, à sa façon d’inventer des images indatables qui deviennent vite des icônes, au mystère qu’il laisse toujours planer dans des carrés et des rectangles qui retiennent d’étonnantes vibrations de lumière. Cette photographie raffinée est nourrie de littérature, de musique (du jazz au moindre groupe de rock) et, bien entendu, de cinéma, portugais de préférence ».
_Christian Caujolle