François Hollande a fait publier un communiqué expliquant sa séparation d'avec Valérie Trierweiler.
"Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler."Cette dernière a confié d'un tweet publié le même samedi 25 janvier à 22h19 ses remerciements pour le personnel de l'Elysée qu'elle quittait.
Toute ma gratitude va à l'extraordinaire personnel de l'Elysée. Je n'oublierai jamais son dévouement ni l'émotion au moment du départ.Cette séparation, une affaire strictement privée, s'est imposée à ses deux protagonistes comme la seule porte de sortie à l'emballement médiatique.
— Valerie Trierweiler (@valtrier) January 25, 2014
La France médiatico-politique pourra ainsi passer à autre chose. Rien n'est moins sûr. Comme un dernier soubresaut, certains lâchaient encore quelques articles et compte-rendus sur les derniers jours, les dernières heures, les dernières heures: comment François était "sonné", comment Valérie était "attristée", comment l'UMP était en colère que son conseil national soit relégué au second plan, etc... Samedi sur les chaînes d'information, le naufrage était en direct.
Cette séparation était comme une nouvelle guerre en Irak, caméras en grappe devant l'Elysée ou la résidence de la Lanterne.
Comme les affaires Leonarda, ou Dieudonné, cette affaire laissera des traces. Elle a davantage affaibli nos médias politiques qu'ils ne le réalisent.