Ce sont les mots du pas bon Jean Lavallée la semaine dernière.
"Si ils veulent faire une enquête sur les syndicats, va falloir que tous les deux on s'assoie, pis parler de nos amis du PQ" a-t-il été surpris à dire au téléphone à Michel Arsenault. Ce mystérieux amis du PQ a confirmé que les magouilles se passaient partout et a maintenant attaché le grelot au gouvernement de Pauline Marois.
Lavallée, vieil homme décrépi, se souvient peu dans la province au slogan inverse. Pas même d'avoir déjà rencontré Claude Blanchet, poisson réussissant à se faufiler entre toutes les mains depuis 10-12 ans et conjoint de Pauline Marois, que Lavallée tutoie. Arsenault a confirmé lui, au téléphone en tout cas, qu'il avait un deal avec Blanchet. Marois a nié. Qui dit vrai? Lavallée ne s'en souvient plus. On lui fait entendre des conversations intenses où il se reconnait mais ne se rappelle pas de ses conversations.
Sinon Dieu (le prétendu vrai) aurait réglé la Syrie, Haïti, le Nigéria, les excisions en Afrique et l'essence aurait le même prix fixe que l'achat d'une pinte de lait. Lavallée n'entend que les histoires qu'il se raconte. Car des menteries, ça se pratique. Et retenir de l'information c'est aussi mentir. C'est constamment se dire dans sa tête, "non, ça je ne peux pas le dire". Lavallée était visiblement fatigué de répondre à toute ses voix en début de semaine. On a donné un beach break à tout le monde mercredi en présentant un album photo que l'on aurait pu appeler le festival de la bedaine avec mon ami Tony.
Deuxième constatation: Tony Acurso n'a pas que payé quelques séjours sur son yacht à Jean Lavallée, il lui a payé plusieurs voyages et n'est pas le vague ami que Lavallée tente de nous vendre. Ce Niqab ne passe pas.
T'es pas bon, Johnny.
Mais là où tu es étonnamment bon c'est en tant que tapis sur lequel essuyer ses pieds.
Un tapis en peau de crapule.