Kiev, l’ancienne capitale du Royaume Khazar, un peuple métissé, démocratique, nomade qui regroupait 13 tribus, un royaume qui dura 1000 ans et qui fut justement démantelé à cause de sa structure nomade. Ce peuple Khazar regroupait toutes les religions sans la moindre ségrégation, et acceptait en son sein tous ceux qui souhaitaient sa protection, s’enrichissant de la sorte de la culture de l’autre. Puis les Suédois et les chevaliers Teutoniques prirent le pouvoir et démantelèrent cet empire pour fonder la Grande Russie qui se développa jusqu’à aujourd’hui.
En 2014, Kiev est à nouveau à feu et à sang, le sang du peuple face au pouvoir antidémocratique et dictatorial maitrisé par une main de fer derrière un rideau de mousseline transparente à travers lequel on perçoit l’ombre de Vladimir Poutine, ex du KGB, versé dans toutes les techniques de répression et dans les méandres des stratégies les plus perverses et les plus évoluées. Poutine sans la moindre pitié, sans une once de tolérance, est partiellement venu à bout des Tchétchènes qui ne se gêneront pas pour mener des attentats à Sotchi faisant des victimes innocentes comme à chaque fois lors des attentats terroristes, mais à Kiev, il s’agit d’un peuple, un peuple en colère, qui 20 ans après être sorti du bloc de Soviétique a cru naïvement que la liberté était envisageable.
Il est difficile de comprendre pour un Occidental cette dévotion à la liberté qu’éprouve ce peuple, et à quoi il s’est rendu capable. Les Ukrainiens viennent de tout le pays pour se battre à Kiev contre le pouvoir fantoche qui obéit aux ordres d’un impitoyable tyran qui refuse d’ouvrir le bloc de l’Est à une Europe vendue aux USA, Poutine ne se fera pas polluer par son ennemi juré, et les USA ne lâcheront rien pour assurer une hégémonie partout autour de la planète pour imposer un modèle contre nature qui va jusqu’à pervertir la nature même de l’homme.
Mais les Ukrainiens veulent avoir le droit de choisir, cette simple notion, choisir, être libre de choisir son destin pour soi-même.
En1948, mais qui s’en souvient, il y a eue une révolution ouvrière en Pologne contre la prise de pouvoir forcé par Staline, réduite à néant par les chars soviétiques, puis en 1956 à Budapest, là encore les français avaient promis leur aide, mais la tradition de la traitrise française en Hongrie s’est à nouveau présentée et aucune aide n’a été apportée, entres autres à cause de Suez ; en 1968 à Prague, même scénario, les chars soviétiques matant dans le sang tout sentiment de liberté, liberté impossible, ouverture impossible.
À Kiev aujourd’hui, ce peuple courageux constitué de toute la population civile, de toutes les classes sociales, des plus populaires aux classes intellectuelles, ces femmes et ces hommes nous donnent une idée de l’exemplarité, les voilà décidés à mourir pour La Liberté, parce qu’ils croient que cette liberté leur permettra de sortir de la misère, car avec ou sans communisme l’Ukraine est toujours restée dans le même désarrois misérable et ils en ont assez les Ukrainiens, ils ne le supportent plus, ils veulent avoir le droit de vivre et d’espérer, non pas un capitalisme mafieux comme en Russie, dans les Balkans ou en Albanie, ils veulent vivre normalement mais, cela leur est interdit alors ils préfèrent mourir, mourir sur les barricades comme gavroche, comme cette liberté guidant le peuple si bien représentée par Delacroix.
Et que faisons nous ?
Rien, car nous savons que le montreur de marionnette est bien W. Poutine, un homme dangereux entre tous, qui n’a peur de rien, ni de personne et pourquoi risquer un conflit ouvert avec un tel stratège, tout le monde le critique et chacun le craint, alors on regarde confortablement assis dans notre fauteuil de salon, nous regardons des civils dans le froid glacial, des jeunes, des vieux, des femmes âgées, qui brisent le pavé pour en sortir les cubes de granite et les amener aux lanceurs qui les envoient contre des soldats en armures lourdement armés qui n’hésitent plus à faire feu sur le peuple, cela ne finira donc jamais ? Des cailloux contre des fusils ?
Non, en France on se préoccupe d’avantage des coucheries de notre président, on est plus intéressé de savoir avec qui il couche plutôt que de se préoccuper qu’à 2 500 km de Paris des civils courageux meurent sous les balles des tyrans.
D’ailleurs il serait temps de reconsidérer notre enseignement et nos humanités, on nous fait croire hypocritement que la philosophie est un modèle à suivre, que l’humanité est grande est belle, mais nos hommes de pouvoir ne cessent de bafouer la vérité et la liberté et ce, dans tous les pays du monde. L’Amérique la grande défenderesse de la démocratie est le pays le plus répressif au monde, la Russie, ancien bloc communiste sensé apporter le partage entre les hommes n’a cessé d’assassiner et de réduire l’humain à l’état d’esclave, ses victimes se compte par millions et depuis Lénine, lui-même responsable d’au moins 20 millions de morts, sans compter les crimes de Staline, le communisme a fait plus de morts que les Allemands entre 39 et 45, enfin, cela n’excuse pas les Nazis qui ont voulu égaler les soviétiques, il leur a manqué du temps, mais il y seraient sans doute parvenus à terme.
Ainsi de Bangkok à Kiev en passant par la Syrie, Bangui, nous avons des luttes de pouvoir qui détruisent les populations civiles pour des raisons somme toutes similaires, le pouvoir et l’oppression et surtout, l’enrichissement systématique des classes dirigeantes.
Heureusement que chez nous les choses sont différentes, me direz vous, mais en quoi sont-elles différentes dans un pays ou la lutte se mène sur le modèle économique, ainsi au lieu d’assassiner les citoyens à coup de tirs automatiques, on les laisse mourir à petit feu en les pressant comme des citrons, en les poussant dans la précarité de l’emploi, en les noyant sous les taxes, en faisant de leur existence jadis agréable une peau de chagrin qui rapetisse chaque jour d’avantage pour ne devenir qu’un timbre minuscule qui n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut jadis.
On rend pauvres des citoyens qui ont sacrifié leur existence à ce pays, ils ne sont plus productifs, ils coûtent trop chers, il faut s’en débarrasser, à quand « L’âge de cristal » ?
Quand nos sages décideront-ils d’abréger nos vies et de les limiter dans le temps ?
Bientôt les enfants nés en Amérique seront pucés comme nos chiens, ce sera pour leur bien, « l’Obama care », n’était pas seulement une idée de soigner les plus pauvres, mais de les contrôler et de les rendre dépendants de traitement qu’ils ne peuvent assumer, et pour ce faire, ils sont obligés d’obéir à la FDA qui leur donne ce qu’elle veut et qui impose les vaccinations, comme elle les a imposées aux enfants des écoles de New-York dernièrement, pour leur bien, vraiment ?
Il se passe quelque chose qui nous échappe dans ce monde et depuis près d’une dizaine d’années, tout va de travers pour la majorité des citoyens de la planète sauf pour les élites qui amassent des fortunes mais pourquoi au juste ?
En détruisant le pouvoir d’achat, en empoisonnant les populations, en cristallisant les sociétés avec le pétrole qui est une ressource antédiluvienne et ultra polluante, on fige le citoyen, on le rend inévitablement dépendant malgré lui et comme par hasard, la recherche spatial n’utilise pas ce type de carburant trop lourds, trop instable, alors il est imposé à la population, pourquoi personne ne se pose-t-il de question sur le sujet, comme je l’ai déjà écrit, le moteur à eau existe, il ne coute rien, et personne ne s’en préoccupe et ces hypocrites d’écologistes n’en parlent même pas, mais à quoi servent-ils, ou plutôt, qui servent-ils ?
Enfin, pardonnez moi, je m‘égare, mais nous avons donné le pouvoir à des êtres malveillants qui travaillent contre la démocratie et les intérêts citoyens au cœur même d’une démocratie, nous avons fait confiance aux partis politiques qui s’avèrent aussi menteurs les uns que les autres, les Ukrainiens nous montrent l’exemple, le peuple pour le peuple et cela sans idée de communisme, juste une réflexion citoyenne, comme ceux qui nous gouvernent nous l’ont appris.
Nous vivons une époque formidiable…