2014 : quels investissements faire ?

Publié le 26 janvier 2014 par Copeau @Contrepoints

Par Didier Maurin.

Si la crise économique mondiale est en phase d’être terminée, la crise financière, elle, par contre, ne l’est pas.

En effet, s’il est paradoxal de constater que les États-Unis se dirigent vers un taux de croissance de 4% par an, suivi de près par l’Angleterre, nombre de banques et de compagnies d’assurance, cependant, connaissent de plus en plus de difficultés en sachant que deux d’entre elles, dans notre pays, vont être sérieusement « atteintes » cette année.

Et c’est désormais l’épargnant de la banque elle-même qui va devoir la sauver avec son épargne ! En fait, c’est un « système de fous », car les États se sont surendettés à hauteur de plusieurs centaines de milliards pour sauver les banques de la faillite, et ils reportent maintenant ces mêmes centaines de milliards de dettes sur les banques ! En un mot, cela ressemble beaucoup au cas de ce médecin qui attrape l’épidémie mortelle du patient qu’il est soi-disant venu sauver…

Et naturellement, la planche à billets va continuer à fonctionner, car il faut bien soutenir la croissance et de toute façon, les États n’ont plus le choix ! Sachez aussi que nous nous méfions de certaines compagnies d’assurance, car en droit ce sont elles qui sont propriétaires de vos actifs, n’ayant sur vous qu’une dette, et elles sont parfois « empêtrées » dans les dettes d’États.

Cela étant, et c’était la seule chose raisonnable à faire, la Banque centrale européenne a trouvé un excellent stratagème pour faire des milliards de « planches à billets sans en avoir l’air », à savoir qu’elle prête indéfiniment de l’argent aux banques au taux de 0,25% afin qu’elles puissent acheter, ensuite des obligations d’État au taux de 2,60% à 10 ans pour les OAT françaises, et à 2,20% à 10 ans pour le Bund allemand.

Nos pays, ainsi, se financent sans problème, et même des pays comme l’Espagne, le Portugal et l’Italie trouvent maintenant de plus en plus facilement des capitaux à des taux d’intérêt très bas ; ce qui est de bon augure pour l’économie mondiale !

Une amélioration de l’économie donc, mais avec paradoxalement de plus en plus de problèmes pour les banques et les compagnies d’assurance, en sachant que nous vous conseillons massivement l’immobilier à crédit, s’il s’intègre bien dans votre patrimoine, en raison de la dévalorisation prochaine de la valeur de ces mêmes crédits, et du fait qu’il constitue une excellente assurance décès en cas de problèmes, les frais d’assurance payés constituant d’ailleurs une charge fiscale déductible.

Comme vous le savez, nous privilégions maintenant les portefeuilles de valeurs d’actifs facilement transférables d’un pays à l’autre, pour des raisons de sécurité, en lieu et place de contrats d’assurance-vie plus « rigides », et vous recommandons l’immobilier à crédit à qui la conjoncture est très favorable et dont la valeur est remboursée en cas de décès.

Toutefois, lorsque certains de nos clients veulent absolument rester dans le cadre juridique et fiscal de l’assurance-vie, nous leur réalisons toujours des contrats sur-mesure, mais qu’ils ne se fassent pas d’illusions, François Hollande les taxera de plus en plus, les 1400 milliards présents en France dans des contrats d’assurance-vie constituant une tentation alléchante pour l’État !

Et pour terminer, sachez que la Chine achète plusieurs centaines de tonnes d’or chaque année, à des cours qui ont toutefois tendance à chuter pour le moment, car nous pensons qu’elle veut faire du yuan la première monnaie mondiale dans l’avenir là où toutes les autres monnaies ne représenteront qu’un « paquet de dettes » ! Nous supposons qu’elle manipule le marché de l’or à son profit, mais rassurez-vous, comme nous vous l’avons déjà écrit, tant que nous aurons le capitalisme et la paix dans le monde, rien n’arrêtera une prospérité internationale qui sera toujours ponctuée par des crises de temps à autre !

Quoi qu’il en soit, nous vous présentons nos vœux les plus chaleureux pour 2014.