Voici la péninsule coréenne
Le ministre de la Culture, le Sport et le Tourisme coréen 문화체육관광부 a du pain sur la planche...! Bien qu'il alloue une somme colossale pour promouvoir la visibilité du pays à l'étranger, j'ai l'impression que la Corée du Nord sans faire exprès, est beaucoup plus connue que son frère du Sud.
Le drapeau national de la République de Corée
A vrai dire, j'étais un peu décontenancée à cette question posée par un français qui avait fait une étude supérieure et voyagé dans le monde entier. Je ne savais pas sur le moment, par où commencer pour lui répondre.
Les photos des présidents coréens
Ma réponse consistait à dire par la négative : "Non, il n'y a pas de roi. C'est une république comme la France. Nous avons un(e) président(e) élu(e) à suffrage universel pour un quinquennat. Le (ou la) président(e) le chef du gouvernement exécutif,nomme le(la) premier ministre ainsi que les autres ministres." On en était resté là.Il y a même des timbes commémoratifs
J'avais cependant envie de lui donner plein d'autres informations. Comme quoi?Oui, il y a aussi un parlement (une seule chambre) dont les députés sont élus pour 4 ans et divers partis politiques y sont présents (bien que les deux grands partis traditionnels - le conservateur et le progressiste - occupent 90% de sièges).
L'Assemblée nationale à Séoul
Contrairement à leurs confrères français, le cumul des mandants est interdit aux députés coréens. Il y a même une grande demande de la société civile qui veut interdire aux députés d'excercer leurs occupations professionnelles (souvent les avocats ou les professeurs) pendant leur mandat.
Sans commentaires... Quand même ils s'amusent bien les députés!
Je veux maintenant parler de deux curiosités (ou particularités) de la culture politique coréenne (à mon avis personnel...).1/ La République de Corée est assez jeune : le premier président fut élu en 1948. Malgré une durée très longue de la présence des royaumes (à partir du 1er siècle avant notre ère jusqu'en 1910), il y a aucune nostalgie à la monarchie dans l'imaginaire des Coréens. Certains parlent d'un traumatisme de l'occupation japonaise (1910-1945) et de la geurre de Corée (1950-1953) pour expliquer cet oubli absolu.
Une des rares photos de la famille royale (1914)
2/ La notion de la laïcité si chère pour les français républicains fut appliqué au cours de la dernière dynastie de la Corée (Joseon : 1392-1910). Contrairement au royaume précédent Korye (918-1392) qui eut le Bouddhisme comme la religion d'Etat, la Joseon n'eut opté aucune religion d'Etat et les clergés bouddhistes eussent perdu leur influence politique.