Trierweiler se trouve un camp decent a la lanterne

Publié le 25 janvier 2014 par Fabianus

Les murs du cœur gisant de Valérie sont empreints d’humidité lacrymale et sans pitié le salpêtre y erre. Le petit cœur meurtri devait changer d’air et quittait l’élan terne pour la Lanterne. La voilà donc au pavillon situé dans le parc de Versailles pour soigner son blues ! Oh Flamby, oh Flamby, Flamby blues, ô Flamby blues comme une nique à l'Etat... - Je suis au vert, ça y est ! Sympa Fillon pré-dévoré, heu, sain pavillon près des forêts. Lieu bucolique sans l’abus de colloques pour un repos salvateur, loin des rumeurs parisiennes et pour oublier les coups de tonnerre qui éclosent heures de déprime. Valérie, première dame de France après Marianne, va goûter en cette villégiature somptueuse un ressourcement qui n’exclut  pas un accompagnement médical. A son chevet et aux frais de la princesse, un médecin militaire de garde veille aux grains : grains de beauté tournant  mal, grains de folie… Déjà beaucoup d’esprits s’émeuvent : Comment justifier l’usufruit d’une résidence appartenant à l’Etat alors qu’on ne sait toujours pas si Valérie Trierweiler reste ou non la compagne officielle du président de la République ? Oui, quel suspense hitchcockien ! Valérie restera-t-elle la dame de cœur de Flamby ou sera-t-elle définitivement déboulonnée pour la rose de pic, hardie, une certaine JG à en juger les tonnes d’écritures qui s’étalent de Closer à Libération ? Son boy scout élyséen lui reviendra-t-il ou doit-elle définitivement se convaincre que c’est au cœur d’une autre que le scout erre ?
Valérie, en sa retraite dorée, bout de savoir la vérité ! Elle voudrait que février soit déjà là et que son homme redéclare sa flamme avant son départ chez Obama ! Oui, l’homme flou atermoie de nouveau! Ça m'atterre moi, dit la belle ! Il faudrait que Valérie agisse car destin commun le requiert ! Mais c’est à son Président de mari, heu de compagnon, qu’il revient de décider ! En attendant Valérie se console en recevant des centaines de messages d’encouragement, de compassion venant de cons patients, dans l'attente d'une hypothétique réconciliation ! Et puis elle se dit qu’il y a plus malheureux qu’elle ! En bonne journaliste qu’elle demeure (à demeure) elle suit les bouleversements du monde. Elle observe avec effroi glaçant la guerre civile qui secoue l’Ukraine, les négociations vaines sur l’avenir de la Syrie plus que jamais broyée par la seule volonté d’un Bachar-Al-Assad sanguinaire et droit dans ses bottes. Et puis elle a regardé les premiers pas de son homme sur la planète vaticanesque ! Des petits pas intimidés de François vers François le jour de la St François (De Salle). C’est beau ce retour aux sources spirituelles, cette envie de se confesser, de chercher la rédemption, de refaire sourire Christine Boutin. Pour un peu elle se rejetterait dans ses bras comme le fils prodigue étreint le corps de son père ainsi que le stipule l’Evangile selon St machin, livret x et verset y. Mais non, elle attendra février et, en attendant, comme les voyages forment la jeunesse, elle se prépare un petit déplacement en Inde pour soutenir l’ONG « Action contre la faim » ! Pendant que son compagnon, sous les lustres augustes des palais de Rome, cogitera dans la solennité du lieu, une action contre la fin ! La fin de son couple officiel ! Mais plus il y cogitera et moins il y croira ! Mais comme dirait l’autre «Cogito ergo sum » ! Je pense donc je suis !
Et ça pourrait devenir : je panse (les blessures d’amour propre de l’une) et je suis l’autre…