Il y a des chanteurs très prolifiques qui auront traversé les décennies en trainant comme une casserole médiatique un tube ! Un tube unique qui leur colle à la peau et qui occulte toutes les autres œuvres !
Tel Albinoni, dont on ne retient que l’Adagio (alors que tant de ses œuvres ont été détruites par les bombardements, sur Dresde, en 1945) ou encore Pachelbel connu pour son canon (là, aucun rapport avec les bombardements précités), François Deguelt restera pour l’éternité (on l’espère pour lui) l’interprète de Le Ciel, le soleil et la mer
http://youtu.be/OH5dP31yQVQ
Ah, quelle chanson ! Et combien de souvenirs véhiculent cette mélodie et ces paroles ! Je me revois enfant, dans mes châteaux de sable ou bravant les vagues de mes petits bras mal dégrossis. L’été 1965, la radio qui diffuse régulièrement cette friandise musicale tandis que nous goûtons en famille les 3 semaines de congés payés octroyées depuis 1956, en attendant la quatrième qui surviendra 4 ans plus tard !
Oui, François Deguelt vient de s’éteindre ce mercredi 22 janvier, à l’âge de 81 ans et nous laisse une farandole de chansons dont une seule émerge des vagues musicales au goût salin qu’affectionnait tant le troubadour.
Il n’est qu’à repérer les autres titres (méconnus) de ce chantre des paysages maritimes : La sur la plage (1966), Comme la mer (1966), Au bord de la mer (1959), Les voiliers (1960) , Au bord de la mer (1959)…
Ah, Le ciel, le soleil et la mer ! Une thèmatique que reprendra Gainsbourg en 1977 en remplaçant le ciel par le sexe et en nous « englishisant » tout ce petit monde à la mode disco pour agrémenter des bronzés cinématographiques.
http://youtu.be/xlFlkN2V7_I
Il aura manqué à Deguelt la gloire de l’homme à la tête de chou ! Le pauvre François (tient, encore un François) terminera dans la tournée « Age tendre et tête de bois » !
On n’a pas toujours la tête qu’on veut !