Le dernier Miyazaki (apparemment, dans tous les sens du terme « dernier ») suscite les convoitises, les attentes et les espoirs. Surtout de la part de ceux qui ont partagé les visions enchanteresses et poétiques du réalisateur nippon depuis, parfois, bien avant Totoro ou Nausicaä.
Le Vent se lève est donc sur nos écrans depuis le 22 janvier et a déjà récolté suffisamment de votes pour entrer de plain-pied dans le classement du Palmarès, après avoir récolté de nombreuses nominations à la Mostra de Venise. Si le titre est emprunté à un vers de Paul Valéry, l’histoire fait référence à deux personnages réels, une première pour les studios Ghibli.
C’est le trop rare Alex Torrance qui nous fait profiter de sa verve (lisible en intégralité sur son blog Overlook Cinéma) pour apporter la note manquante et porter la moyenne, pour l’heure, à 3,86/5.
Il est distribué en France par Walt Disney.
Titre original
Kaze Tachinu
Mise en scène
Hayao Miyazaki
Date de sortie France
22 janvier 2014 par Walt Disney
Scénario
Hayao Miyazaki
Distribution
Les voix en VO de Hideaki Anno & Miori Takimoto
Musique
Joe Hisaishi & Werner R. Heymann
Photographie
Atsushi Okui
Support & durée
35 mm / 126 min
Synopsis : Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et
de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Son
génie l’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde.
Le Vent se lève raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la
Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du Japon. Jiro connaîtra l’amour avec Nahoko et l’amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, il fera entrer
l’aviation dans une ère nouvelle.