Stael ne se fixera jamais quelque part de façon continue.
Il préférera toujours le contact avec le petit peuple et, quitte à choquer ses tuteurs, grands bourgeois aux relations très distinguées, il leur vante constamment les obscurs habitants des lieux où il passe. Son aristocratie de naissance et de cœur coexiste avec une quête quasi tolstoïenne de la sancta simplicitas.
Dans ses errances d’ateliers de fortune en mansardes, dans ses fixations provisoires… il resterai dans le dénuement le plus total dans tout ce qui ne touche pas à sa peinture. “Quoique je fasse, déclare-t-il à son tuteur, je resterai un brave homme je crois et si parfois je ne suis pas un Monsieur il m’arrive de croire que je ne le serai jamais, je serai mieux que cela.”