Betrayal // Saison 1. Episodes 11, 12 et 13.
SERIES FINALE / BILAN
Betrayal c’est donc terminé et croyez moi, je suis bien content. En effet, je ne veux pas forcément me réjouir pour les quelques 3 millions de fans américains qui ont suivi cette
série assidûment mais il y avait tellement de mauvaises choses dans Betrayal que du coup, j’aimerais bien ne retenir que le meilleur c’est-à-dire ces opportunités manquées par la série qui, le
temps d’un instant m’ont fait penser qu’il y aurait une vraie issue pour cette série. Bien entendu, quand on voit ces trois derniers épisodes, on se rend bien compte de la vacuité de la série et
du problème qui l’aura toujours animée : on ne peut pas faire une série basée uniquement sur une histoire de liaison amoureuse. Vous allez me dire, mais Betrayal ce n’était pas
que ça. Je suis bien d’accord qu’il y a cette histoire de meurtre et de famille Karsten. Mais rien de tout ça n’était suffisamment bon pour réellement nous donner envie d’aller plus loin. Les
personnages de Betrayal sont beaucoup trop fades, à commencer par T.J. qui passera durant près de 13 épisodes pour le personnage le plus idiot de toute l’année sérielle. C’est dire à quel point
ce personnage est vraiment crétin.
Mais je n’y peux rien si en plus d’être écrit comme les pieds, ce personnage est aussi incarné comme les pieds par un Henry Thomas bouffi comme s’il avait calqué les bonnes habitudes de
Drew Barrymore quand il était plus jeune et qu’il avait joué avec elle dans E.T. En tout cas, ces trois derniers épisodes tentent avant tout de mettre en avant la déchéance de
Thatcher qui se prépare à tomber. La scène finale du personnage était d’un cliché à faire pâlir tous les direct to DVD du genre qui racontent des histoires à dormir debout sur des tromperies et
des meurtres. Car oui, Betrayal finalement ressemble à pas mal de téléfilms que l’on peut voir l’après-midi sur TF1 ou M6. Une petite histoire
et puis s’en va, comme si de rien n’était. On pourrait revoir ces téléfilms plusieurs fois sans même se rendre compte que l’on a déjà pu les voir par le passé. C’est fou. Mais
Betrayal c’est plus pervers que ça car au début c’est aussi une histoire d’amour entre Sara et Jack. Les deux sont tombés amoureux et rapidement ils se sont rendu compte que Drew
était le problème.
Je me demande si les scénaristes de Betrayal n’ont pas complètement abandonné l’idée de la série quand ils ont vu les audiences des deux premiers épisodes, si ridiculement petites. C’est dommage car il y avait de quoi faire avec toute cette histoire mais il aurait fallu aussi de l’ambition, des personnages plus creusé et pas ce truc ultra superficiel, fonctionnant sur des rebondissements ridicules pour tenter de pimenter un peu une série qui n’a pas grand chose à raconter. En effet, une fois que l’on a compris qui est tel ou tel personnage, que le mari de Sara a découvert ce qu’elle faisait avec Jack, et qui est le vrai tueur, on s’ennui. Le potentiel était également là avec Thatcher quand il commence à se faire passer pour un mec que l’on aurait pu voir dans une série sur la pègre. Mais non, tout est trop lisse, trop gentil, trop mou.
Note : 2/10. En bref, une série molle qui termine sur un ton mou.