Les discussions sont elles ouvertes entre le neo-solférinien Bedouret et le Maire? Quelques rumeurs d'entretien ont suinté leurs informations auprès d'oreiles très attentives qui se sont empressées de m'en faire la relation! J'ai beau ne pasles écouter je n'en demeure pas moins attentif. Ainsi la teneur des propos rapportés est simple et se résume en une exigence formulée par l'ex-premier des socialistes pour réaliser l'union, son union: que le Maire évince de sa liste Clémence, Georges et moi-même. Radicalement simplissime ! C'est le préalable posé à toute entame de discussion. Comprennez bien que la méthode socialiste version Bedouret et Carrier ( mais participe-t-il des entretiens quand celui-ci est engagé entre des personnes et non des partis ? ) pour négocier se résume en ce dialogue: "Donne moi ta montre et je te donnerai l'heure". Un dialogue de guerre froide.
Leur problème n'est pas le déploiement d'un programme commun ( comme c’est bizarre ) à revisiter, à élaborer point après point, mais bien de régler la seule affire qu’il vaille: une affaire de personnes. Ils ont quelques cailloux dans leurs petits souliers: un programme adapté à la nouvelle sauce libérale qui recompose un projet socialiste, socialement pénalisant et éloigné de nos préoccupations; une accumulation de suspicions et de discrédit de la politique municipale et principalement du maire régulièrement mis en cause douteusement; du refus de reconnaître les autres partis de gauche ( PG, Fase, GA ); du refus de reconnaître aux socialistes "dissidents" ( ceux version gauche et non modem bien entendu! ) de prendre légitimement une part active et représentative dans la nouvelle majorité. La réalité toute crue c'est que Bédouret et Carrier trop fuyants pour le débat veulent contraindre le Maire à nous flinguer; assassins par délégation! Voilà pour la rumeur et comme dans le cartoon et Droppy sur la pancarte il est écrit:" it's all fun"!