Repérage le long de la Petite Ceinture Porte de Charenton – Quai de la Gare (Paris 12

Ce matin un peu angoissée de ne pas être à l’heure pour ma réunion client, j’ai réussi à avoir une heure d’avance… L’occasion idéale avec la lumière du timide soleil levant, de faire un rapide repérage sur la portion de la Petite Ceinture que j’ai vu et revu tandis que je passais en tram.

C’est alors en partant de la Porte de Charenton, que j’ai commencé à descendre vers le 13ème arrondissement, enjambant ainsi les voies de chemin de fer et le technicentre.

Si la portion qui remontre précisément de Porte de Charenton vers la Villette ne m’est pas inconnue, ici sur les voies, l’exploration est réduite en raison du chantier du tram.

Pourtant, les rames qui restent sur les rails sont habitées, et les bâtiments témoignent de l’activité ancienne. Ici surplombant les voies, une construction visiblement intégrée à la gare, qui sert désormais de gymnase. A ses pieds, les agents s’affairent sur les voies de la Petite Ceinture.

En poursuivant sur le boulevard Poniatowski, les voies s’entremêlent et donnent un voir un joli ballet de courbes métalliques.

Un peu plus loin le Technicentre Sud-Est Européen, Bercy Charenton-le-Pont fourmille d’activité et laissent entrevoir les voies qui s’étendent vers le 13ème arrondissement.

En poursuivant encore, c’est sur la Petite Ceinture et son décor abandonné que le soleil choisit d’étendre paresseusement ses premiers rayons.

La rame habitée donne sur une petite entrée aménagée, qui semble plutôt accueillante, mais que je n’emprunte pas chargée de mes affaires de boulot.

Plus loin, un chemin d’accès vers des bureaux croise les voies, et laisse voir les différents postes d’aiguillage.

C’est donc par la façade arrière que nous commençons à deviner la Gare Frigorifique de Bercy qui desservait anciennement les entrepôts de vin de Bercy. Elle intervenait alors comme complément à la gare de marchandises à la Gare de Lyon, mais entreposait principalement les vins d’Algérie qui arrivaient de Marseille. Elle est laissée à l’abandon quand les entrepôts de Bercy ferment.