« Vierge de cuir » de Joe R. Lansdale et « Poussière tu seras » de Sam Millar. Aucun rapport entre ces 2 polars, si ce n’est qu’ils proviennent de « la mémoire du monde »…

Par Jeansol

Le résumé : De retour d’Irak, Cason Statler a perdu son boulot, sa petite amie, le sommeil… Il décide de repartir de zéro et revient à Camp Rapture, sa ville natale, à l’est du Texas. À peine engagé comme chroniqueur dans le journal local, il tombe sur l’histoire d’une jeune étudiante qui s’est mystérieusement évanouie dans la nature plusieurs mois auparavant. On n’a retrouvé que sa voiture, ses chaussures et le dîner à emporter qu’elle venait d’acheter. Pourtant, dans une petite ville comme Camp Rapture, ce genre de fille ne passe pas inaperçu… Cason flaire aussitôt le bon sujet et décide d’écrire une série de chroniques sur la disparition de Caroline Allison qui semble cacher de bien noirs secrets derrière un visage d’ange. Or, dans une petite ville comme Camp Rapture, ce genre d’enquête ne passe pas inaperçu… 

Mon avis :

Une écriture, et une histoire « Moderne »… L’énigme et les personnages sont prenants. Un bon moment à passer. Toutefois, le dénouement de l’histoire manque de véracité, à mon avis ! Il y a des points qui semblent un peu gros pour qu’on puisse y attacher la crédibilité qui s’impose à un très bon polar. Néanmoins, il est quand même valable.

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Le résumé : Ancien policier à Belfast, Jack Calvert, alcoolique, élève seul son fils adolescent, Adrian. En faisant l’école buissonnière, celui-ci découvre un os humain dans la forêt, mais ne parle à personne de son trésor. Quelques jours plus tard, il est kidnappé. Jack retrouve l’os qui s’avère être celui de la petite Nancy, disparue depuis trois ans. Alors qu’il enquête, d’autres personnes disparaissent, des restes humains sont retrouvés dans les bois et les anciennes pratiques sordides de l’orphelinat local sont révélées au grand jour. C’est tout le terrible passé de la ville qu’Adrian semble avoir déterré…

Mon avis : Alors là ! C’est carrément l’oeuvre, le chef-oeuvre d’un pro du genre « Noir » ! Un bouquin de 250 pages, donc sans fioritures, qu’on ne peut pas lâcher avant la fin. L’histoire apparaît presque comme un conte, ce n’est qu’une impression. Elle commence doucement, continue crescendo, avec une partie semi-finale plutôt salace. Je défie quiconque de ne pas garder une trace du contenu de ce thriller. Félicitations à cet auteur qui a su donner ce qu’on attend pour s’évader de ce monde. Juste avec le bonheur de découvrir l’imaginaire que seuls les grands écrivains peuvent offrir.

(Une petite remarque à l’éditeur : Ce livre est plein de « coquilles », soit il manque un article, soit des fautes déforment totalement le mot…)