Le gouvernement japonais a approuvé, mercredi 15 janvier, le nouveau plan de restructuration de la compagnie d’électricité Tokyo Electric Power (Tepco), en charge du site atomique accidenté de Fukushima. « Nous allons faire encore d’avantage d’efforts que jusqu’à présent », a promis Naomi Hirose, patron du groupe.
Présenté au ministre de l’Industrie (Toshimitsu Motegi) en décembre dernier par Tepco et une instance d’aide financière, ce nouveau schéma financier envisage la relance partielle des réacteurs nucléaires de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa (sur la côte ouest du pays). La compagnie Tepco estime que la remise en service de deux tranches en juillet prochain puis de deux autres au printemps de l’année suivante, permettrait de réaliser d’importantes économies financières.
Le gouvernement serait favorable à cette option. Il faudra toutefois obtenir la certification de sûreté de la part de l’autorité nucléaire japonaise, ainsi que l’approbation des élus locaux.
Tepco envisage également de réduire ses dépenses en frais de carburant pour ses centrales thermiques, en obtenant de meilleurs tarifs grâce à des alliances avec d’autres compagnies (4,6 milliards d’euros d’économies sont attendues chaque année). La compagnie nipponne espère pouvoir réduire ses dépenses fixes grâce à un programme de départs anticipés et des réductions de rétribution pour ses salariés.
Par le biais de ce plan de restructuration, Tepco envisage de recevoir de nouveaux prêts d’un montant de 3,5 milliards d’euros de la part de 11 banques et autres organismes financiers.