Cette question, le président du CICR, Peter Maurer, l'a posé en mars dernier à Oslo lors de la "Conférence internationale sur les conséquences humanitaires des armes nucléaires". 127 Etats y étaient représentés. Alors que la puissance destructrice de ces armes a fortement augmenté pendant la guerre froide, la capacité des États et des organisations internationales à venir en aide aux victimes potentielles n’a pas suivi la même évolution. Depuis plusieurs années, le CICR mène une analyse approfondie de sa capacité et de celle d’autres organisations à porter assistance aux victimes d’armes nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (Lire la déclaration de Peter Maurer)
Le 20 janvier dernier, à Paris, deux sénateurs français, Richard Tuheiava et Leila Aïchi organisait un colloque consacré à "L'impact humanitaire des armes nucléaires" en partenariat avec les "Parlementaires pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement" et l'"Observatoire des armements". La Croix-Rouge Française y représentait la dimension opérationnelle humanitaire.
Retour sur ce colloque au Sénat :
A voir ou revoir, l'épisode de la série historique "Une histoire d'Humanité" consacré au délégué du CICR Marcel Junod qui fut le premier humanitaire étranger à entrer dans Hiroshima vitrifié en août 1945.