Rolland Courbis, le coach de Montpellier, est revenu un peu plus longuement sur la victoire de son équipe au Parc des Princes face au PSG mercredi soir (2-1). Le technicien rappelle que c’est un véritable exploit qu’a réalisé son équipe à Paris.
« L’objectif n’était pas de se qualifier. Restons lucides. Si on rejoue ce match dix fois, on le perd peut-être huit fois, on fait un match nul une fois et on le gagne une fois. L’idée, c’était de poser des problèmes au PSG et de faire tout le contraire que nos amis nantais dimanche soir (5-0). Si on veut poser des problèmes au PSG, quitte à perdre 4-2, il faut le faire en ayant quand même un potentiel offensif. De façon à ce qu’après une récupération, on ait quand même quatre joueurs minimum qui puissent poser des problèmes à cette équipe. D’abord par la quantité avant de parler de la qualité. D’un autre côté, on sait très bien que l’on est moins solide avec des joueurs qui arrivent à trouver des solutions dans une cabine téléphonique. Mais tant pis. A défaut d’avoir une bonne solution pour battre le PSG, il y en a peut-être une qui est la moins mauvaise. » a-t-il expliqué.
Il est également revenu sur son altercation avec Blaise Matuidi : « Je lui ai dit de se calmer un petit peu. Son geste est dangereux. Un garçon comme Matuidi, j’aimerais bien l’avoir dans mon équipe. Et s’il faisait la même chose, je ne lui dirais rien (rires). » a-t-il ajouté.
Mais Rolland Courbis a tenu a rappelé les objectifs prioritaires de son équipe : « Le challenge, c’est le maintien. Mon boulot, c’est de calmer les choses quand on dramatise et qu’on a la tête dans le sac. C’est aussi de ne pas tomber dans l’extrême. Le match le plus important, c’était et ça reste Nice et ce, avant que la semaine ne commence. La rencontre la plus facile ou la moins difficile à préparer pour un entraîneur et à jouer pour les joueurs, c’était le PSG, qui était une sorte de récréation pour nous. Les angoisses reviennent samedi. Hier soir, on était très content. Mais on n’a même pas eu la possibilité de savourer. On est rentré à Montpellier à 3h du matin. On a un match qui arrive. On parle de notre exploit, mais nos adversaires ont gagné 5-4 à Marseille, avec trois titulaires habituels au repos. Si on perd samedi, on redescend de notre nuage. En revanche, si on gagne, ma réponse ne sera pas la même. On aura fait un pas vers le maintien. » conclut Coach Courbis.