ALGER- Le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Habib Yousfi a appelé, jeudi, les pouvoirs publics à lever toutes les entraves à l’investissement en vue de permettre la création de 1.5 million de petites et moyennes entreprises (PME) au cours des prochaines années.
Intervenant sur les ondes de la radio nationale, Habib Yousfi a confirmé que les cinq commissions installées à l’occasion de la dernière tripartite ont remis leurs rapports au Premier Ministre, Abdelmalek Sellal.
"Les résolutions adoptées dans ce cadre ciblent une réduction des importations et une relance de la production nationale", a indiqué le président de la CGEA.
Interrogé sur le contenu des propositions formulées dans le cadre des commissions, M. Habib Yousfi a précisé que les suggestions ont concerné des allégements fiscaux pour l’encouragement des investissements, des facilitations de l’accès au crédit bancaire et l’aménagement de nouvelles zones industrielles.
"Des suggestions ont été également présentées en vue d’encourager les entreprises dans leur démarches à l’exportation", a-t-il ajouté. Concernant le projet d’une réintroduction du crédit à la consommation, le président de la CGEA a qualifié cette mesure de "véritable levier" pour la relance de la production nationale.
"A travers cette mesure, la production nationale bénéficiera d’un avantage qui lui permettra de soutenir la concurrence des produits étrangers et les importations devraient connaître une baisse sensible "a-t-il estimé.
Concernant la compétitivité de la production nationale, M. Yousfi a affirmé que le produit algérien a un niveau de qualité indéniable attestée par les mesures de contrôles réguliers auquel il est soumis.
"A l’inverse, les produits importés ne sont pas toujours soumis à un contrôle rigoureux en terme de respect des normes de qualité" a-t-il soutenu.
Saluant l’écoute et la disponibilité au dialogue qui caractérisent le gouvernement Sellal, M.Yousfi a souligné l’importance de tisser des liens de confiance entre le patronat et les pouvoirs publics.
"Le cadre de concertation qu’est la tripartite est important parce qu’il permet de nouer un dialogue constant entre les différents acteurs et partenaires sociaux", a-t-il encore ajouté.
aps