Le permis de conduire, le nouveau St Graal (round 1)

Récemment, j’ai décidé qu’il fallait absolument que j’obtienne le fameux permis de conduire avec lequel tout le monde te nargue passé 18 ans.

Ce fameux bout de papier rose qui cause tant de soucis…

Bonne vieille habitante de la région parisienne et habituée des joies du métro et du RER B, je n’ai jamais ressenti le besoin d’obtenir ce pass vers l’indépendance, étant donnée que je me suis toujours sentie très indépendante.

…

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En fait non, crachons la vérité. A 20 ans, pressée (inutilement je dirai) par des amis pour obtenir mon permis, je me suis inscrite à l’auto-école qui avait le bon goût de se situer juste en bas de mon immeuble. A l’époque, cela me semblait être une bonne idée certaine. Pouvoir descendre de l’appartement où j’habitais avec mes parents, en pantoufle et pyjama, pour s’installer 5 étages plus bas dans la salle de code… La classe quoi ! (non ?)

Du coup je n’avais pas jugé utile de me renseigner avant de donner mes chèques sur :

• Le taux de réussite au permis de conduire (40%, plus bas que la moyenne de la région parisienne)
• Le nombre de moniteurs (2)
• Le nombre de voiture (1)
• L’âge de la monitrice principale (99 ans, vieille et aigrie)
• Le capital sympathie de la secrétaire de l’auto-école (0)
• Ma motivation (12%)

Sauf qu’évidemment, 2 ans plus tard (et 45h de conduite plus tard) (et 2000€ claqués plus tard)… J’ai forcé pour avoir une date, j’ai passé et raté mon permis, puis je suis montée dans l’avion pour aller faire un semestre d’étude à l’étranger !

Quand je suis rentrée 6 mois plus tard, l’auto-école en bas de chez moi s’était transformée en sandwicherie… Retraite, vous dis-je. Bon, par chance, j’avais pu récupérer mon dossier suite à mon retentissant échec, c’était déjà ça de pris.

Le parcours du combattant des temps moderne : quête « Obtenir le permis de conduire » à Paris – Lvl requis : 99

5 ans plus tard (car excusez moi, il me faut du temps pour me remettre de telles émotions), j’ai décidé de passer outre mon traumatisme et de me réinscrire dans une autre auto-école. Oh, mais ai-je précisé qu’à présent j’habite dans Paris ? Et bien, aujourd’hui, j’habite dans Paris.

Le nouveau parcours du combattant ressemble à ça :

• Moi : Bonjour, je souhaite me renseigner sur votre forfait 20h pour le permis de conduire
• Auto-école 1 (abrégeons en AE1) : ce sera 1400€ pour blablabla (…)
• Moi : 1400€ +_+

Ou à ça :

• Moi : Bonjour, je souhaite me renseigner sur votre forfait 20h pour le permis de conduire
• AE2 : ce sera 1000€ blablabla
• Moi : Ca m’intéresse, qu’est ce qu’il faudrait comme papier pour l’inscription ?
• AE2 : Blablabla… oh mais attendez, vous avez déjà été inscrite dans une auto-école ?
• Moi : Oui, il y a quelques années, et je n’ai pas eu mon permis…
• AE2 : Désolée mademoiselle, nous ne prenons que des élèves qui n’ont jamais été inscrits !

Grosso modo voici les deux discours que j’ai entendu après ma tournée téléphonique, version « A la recherche de l’Auto Ecole perdue ». Avec en sus, parfois, des frais de dossiers supplémentaires pour une réinscription en préfecture (alors que le Cerfa d’origine, je l’ai déjà récupéré, mais bon. Le dossier d’inscription périmé qui n’est en fait pas périmé, c’est encore une autre histoire…)

Il va me falloir une autre dose de courage pour obtenir mon permis un jour. Ou je pourrais me trouver un chauffeur. C’est bien, un chauffeur.

Du coup je continue à explorer certaines pistes, qui feront l’objet d’un autre post. (pour ne pas spoiler, elles n’ont pas été encourageantes. Ne pas avoir le permis de conduire, c’est chiant, tout le monde s’accorde à le dire. Pourtant, que c’est compliqué à avoir ! A Paris, s’entend).

En attendant, voici un lien intéressant, que je n’avais pas à l’époque de ma première inscription en auto-école : http://www.vroomvroom.fr/