Avant toute chose, vous devez savoir que si vous commencez ce livre, il vous sera impossible de le lâcher avant de l’avoir terminé. Vous voilà prévenus !
C’est alors qu’il cherche à solutionner les insolubles problèmes de santé de sa fille Josy que l’existence du docteur Viktor Larentz, psychiatre de renom, tourne au cauchemar. L’enfant âgée de douze ans disparait alors qu’il ne l’a laissé seul que quelques minutes dans la salle d’attente d’un nouveau spécialiste. Plus aucune trace de l’enfant, toute son existence s’effondre.
Quatre ans plus tard, l’homme n’est plus que l’ombre de lui-même. Il n’a jamais réussi à surmonter ce drame. Sa fille n’a jamais été retrouvée. Rongé par les remords et la culpabilité, il sombre peu à peu dans la folie. C’est sanglé sur le lit d’un hôpital psychiatrique qu’on le retrouve. Son récit sera des plus fragmenté alternant passé et présent.
J’avoue que j’ai particulièrement apprécié toute la partie se déroulant sur l’île de Parkum, balayée par une tempête apocalyptique, durant laquelle une jeune femme se présente à lui. Elle serait romancière, aurait des visions guidés par ses personnages et accessoirement des informations sur sa fille…
Un excellent petit thriller au suspens redoutable. On brûle de savoir ce qui s’est réellement passé et ce qu’il est advenu de la petite Josy. Les chapitres se succèdent à un rythme d’enfer, chacun d’eux se conclut sur un cliffhanger de plus ou moins grande importance mais chaque fois l’accroche est indéniable et on tourne les pages à toute allure.
Depuis le temps que j’y pensais, je ne regrette pas de m’être décidé à aller consulter le brillant docteur Sébastian Fitzek pour enfin entrer en… Thérapie !
Sébastian Fitzek
"- Tu sais quoi Viktor ? L’espoir, c’est comme un éclat de verre planté dans ton pied. Tant qu’il reste enfoncé dans la chair, il te fait souffrir à chaque pas. Tandis que si on te l’enlève, ça saignera pendant un moment, ça prendra un bout de temps avant que la plaie soit guérie, mais, au bout du compte, tu pourras réapprendre à marcher normalement. C’est ce qu’on appelle le deuil."
"- Encore combien de temps ? lui demanda-t-il doucement.
- Jusqu'à ma prochaine crise ?
- Oui.
- Une journée ? Douze heures ? Je ne sais pas. Les premiers symptômes sont déjà là, répondit-elle d'une voix faible.
- Les couleurs, c'est ça ?
- Oui. D'un seul coup, tout me semble plus coloré, sur cette île. C'est comme si les arbres avaient été peints. Et la mer est sombre mais scintillante. Malgré la pluie, les couleurs sont si intenses, si lumineuses, que je n'en ferme plus les yeux. Et il y a autre chose : les odeurs. Je sens beaucoup plus nettement qu'avant les effluves salés de l'écume. Toute île est emplie d'un délicieux parfum que je suis la seule à percevoir."
L'avis très enthousiaste de La Belette