Voici une image
réussie, prise avec un boitier Nikon D7000 (16 MPX) et un
objectif Nikon ancienne génération, manuel (donc mise au point à la
main) de 180 mm . Avec le coefficient du capteur nous avons donc
ici un équivalent 270 mm ouverture 2.8 et la photo a été
prise au 800 ème de sec. Le diaph n'a pas été
enregistré.
L'idée est de tester ce qui fait une bonne image au téléobjectif,
avec le matériel actuel chez Nikon.
Au point de vue boitier , j'ai choisi un D7000 donc de 16 MPX et un
D800 de 36 MPX. Vous verrez l'importance de chaque boitier.
Au point de vue objectifs, j'ai choisi ceux qui sont
accessibles tant au niveau du prix que pour la maniabilité, le
transport.
Le fameux 70-200 F/2.8 VR et le doubleur
TC20EIII
Le compact 28-300 F/3.5-5.6
VR
Le 70-300 F/3.5-5.6 VR
L'ancien 180 F/2.8 version multi-couches non ED.
L'idée était de faire une ou deux images au plus dans des
conditions de prise de vue réelle, sans pied afin de voir
l'importance du système VR (réduction de vibrations de Nikon) et
sans chercher l'importance du diaphragme. Essayer de réussir
rapidement une bonne image dans les conditions de prise de
vue en extérieur .
La photo du pêcheur est préparée dans les conditions réelles, en
peu de secondes, avec une série limitée (moteur) et mise au point
manuelle. Le déclenchement est fait au feeling.
Le grossissement 100X ( 100 fois) donne un résultat très
correct, et un ami qui travaillait chez Nikon à l'époque (Alain)
m'avait dit que la différence entre le modèle ED et non ED était
très minime. A vue, effectivement, la différence est quasi
invisible. Surtout avec le post traitement obligatoire et la prise
en NEF (RAW Nikon)
La série d'essais suivante a été effectuée en shootant un immeuble
sur lequel était posé un vélo et la selle se détache bien, noire
sur fond de mur couleur crème.
Le résultat donne (sur boitier D800)
Le 180 s'en tire bien, mis à
part le fait qu'il n'a pas de VR et il faut shooter à vitesse
élevée, au moins le 500 ème de sec. avec le D800
Le meilleur résultat est donné par le 70-300 et le 70-200 2.8
Mais il faut compter avec la position du VR au maximum
(activ) pour une image au 300 mm.
Un moins bon résultat mais tout de même correct est donné par le
28-300 avec usage du VR.
Ainsi, nous en déduisons que le boitier D800 de 36 MPX est exigeant
et il faut utiliser en permanence la position VR pour éviter le
bougé, et même la position activ. à partir de 200 mm.
Avec l'ancien 180 2.8 l'image reste bonne mais il faut bien faire
la mise au point (avec la pastille verte spéciale Nikon) et shooter
en vitesse élevée.
Le 70-200 2.8 équipé du doubleur TC20EIII demandera obligtoirement
de travailler en position VR activ afin de limiter les
bougés.
Sur le D7000 l'importance du bougé est moindre.
Avec une optique comme le 28-300 il faut penser à jongler avec
cette position VR activ et la mettre en route dès la focale de 200
mm.
Nikon n'a sans doute pas assez expliqué la chaine nécessaire afin
de réussir de belles images avec le boitier D800 . Aussi certains
se séparent de leur boitier pour passer à une autre marque, dont
les boitiers sont moins lourds en pixels.
En tous cas il est probable qu'à partir de 24 MPX il vaut mieux
avoir des optiques à réduction de vibration.
L'effet n'est pas visible sur la photo entière mais bien
perceptible sur l'agrandissement 100X (crop)
Le risque avec un objectif comme
le 28-300 est d'oublier de positionner le système VR sur activ et
alors l'image présentera un léger flou de bougé .
Voilà le test, j'espère qu'il vous permettra de comprendre certains
paramètres du matériel actuel et de réussir plus souvent de belles
images.
Je rappellerai la nécessité d'une grande capacité de stockage
puisque les images du D800 font 36 MPX voire plus lors du
traitement.
Des disques durs annexes de deux téras sont
nécessaires.
Un bon ordinateur comme le Macbook écran Rétina est à mon avis
indispensable pour réussir son travail de post-production
rapidement et voir le résultat dans d'excellentes
conditions.
DD.