Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a déclaré que l’Algérie construirait sa première centrale nucléaire civile entre 2025 et 2030. Selon lui il s’agirait de la seule solution pour que ce pays du nord de l’Afrique puisse répondre sur le long terme à la croissance de la demande nationale en électricité (en 2013, la consommation énergétique du pays a progressé de 50 millions de tonnes équivalent pétrole).
« Reste aujourd’hui à définir les conditions de construction de cette future centrale », a déclaré sur les ondes de la Radio Nationale le ministre, conscient que les risques sismiques et l’approvisionnement de la centrale en eau étaient les principaux paramètres à prendre en compte.
M. Yousfi a également indiqué la création de l’Institut National de Génie Nucléaire, dont la mission principale sera de former les ingénieurs et les techniciens du futur secteur nucléaire algérien.
Le pays pourra compter sur ses réserves prouvées en uranium, qui avoisinent 29.000 tonnes. Un volume qui permettrait, selon le ministère de l’Energie, de faire fonctionner deux centrales de 1.000 MW pendant 60 ans.